I - Récemment, plusieurs meurtres ont eu lieu dans l'enceinte du mur Maria. Des témoins disent avoir entendu le son d'une flûte quelques minutes avant l'agression. Coïncidence?II - En voilà de biens beaux poèmes qui filent dans les recueils et les journaux du mur Sina. Il se dit au détour des ruelles que le nom du poète est inconnu, mais que ses sonnets renferment plus de messages qu'ils ne veulent bien laisser le croire.III - Il parait qu'un restaurant du mur Rose fait des repas à -50% pour les membres du bataillon... Info ou intox ? L'offre semble néanmoins limitée dans le temps...IV - On raconte que la Garnison a mis les bouchées doubles pour nettoyer et réparer l'armement des murs des districts de Maria.V - Il paraît que les soirs de pleine lune, dans l'une des ruelles de Trost, on peut entendre les sanglots d'une femme. Mais lorsqu'on tourne dans la rue pour la rejoindre, ils cessent et la rue est déserte.VI - Il se dit que des bruits très suspects auraient été entendus dans une vieille maison à l'abandon, du côté de Stohess. Certaines rumeurs disent que la famille qui vivait là a été sauvagement assassinée il y a plusieurs années et qu'ils hanteraient encore les lieux ...
Il ne fallut pas bien longtemps pour qu’une jeune femme vienne à ta rencontre. Tu n’avais pas de souvenir de l’avoir déjà croisé, alors ce fut une agréable surprise. Surprise encore plus agréable à tes yeux clairs lorsqu’elle commença à danser d’une façon… Disons que tu ne voyais pas ça tous les jours. Tes yeux glissaient sur son échine, pour finalement venir se poser nonchalamment sur cette partie charnue.
Quelques minutes passèrent et, alors que tu aurais pu penser le contraire, tu ne te lassas pas de regarder ce qu’elle t’offrait.
Et puis elle vint s’assoir, contre toi. Tu décroisas tes jambes en te redressant un peu. Elle se présenta. Oui, elle était belle. Parfait.
« Quel agréable spectacle. C’est un plaisir de vous rencontrer, Dahlia. Vous pouvez m’appeler Ian. »
Tu pris entre tes doigts la main qui s’était posé sur ta cuisse, et vint lui faire un baise main, chaste, tellement pur qu’il dénotait avec le lieu.
« J’accepte volontiers votre compagnie. »
Après, toutes les femmes, même prostitués (et surtout les prostituées) méritait un traitement digne de ce nom.
Ian Azelhart
Jillianne E. Kerberos
༄ peuple des murs
Messages : 327
Date d'inscription : 02/01/2019
ft. : luka megurine. (vocaloid)
Pts : 724
Dim 6 Jan - 22:14
Toi, courageuse ? Un sourire étire tes lèvres … tu ne sais pas ce qu’il signifie. Tu as du mal à y croire, voilà tout. Ce n’est pas du courage, c’est de la crainte. Tu as fui. Le courage aurait été d’endurer, non ? De continuer à supporter. D’assumer ton rôle, comme le disait si bien ton père. Tu as choisi de tout abandonner, et honnêtement, tu ne t’étais pas attendue à ce que ce soit aussi difficile à l’extérieur des murs de ta prison dorée.
Tu l’as laissé approcher, sans reculer, sans entreprendre le moindre geste défensif, tu l’as même laissé tapoter le haut de ton dos, tout doucement. C’est un contact, un geste plutôt doux. Le genre auquel on ne t’a pas habituée. Qu’on ne t’a jamais offert non plus. Tu passes une main sur ta joue, tu essuies quelques larmes. Tu ne risques rien … et puisqu’il le dit, tu as envie d’y croire, simplement parce que ça enlève, pour un moment au moins, le poids si lourd de la peur qui pèse sur ton cœur. Tu souffles … ça fait tellement de bien, tout à coup. Alors tu te retournes, tu lui lances un étrange regard, aussi triste que plein d’espoirs vains, finalement. Puis, tu te jettes littéralement à son cou. Tes bras derrière sa nuque, tu t’y accroches. Tu as besoin d’un contact rassurant. Quelque chose de bref. Juste un petit quelque chose qui te fasses te sentir vivante pendant quelques secondes. « Pardonnez-moi … »
Il semble en colère. Sa voix est glaciale alors qu'il t'attrape soudainement. Il t'attire légèrement à lui et tu ne dis rien. Ça fait mal. Tes côtes te tirent, mais tu ne dis rien. Parce que c'est probablement là, un combat à celui qui ne cédera pas pour ses idées. Peut-être. Tu ne sais pas. Tu l'écoutes simplement. Pendant un bref instant, tu as l'impression que tout ce qu'il a dit était pour t'aider. Un peu comme le caporal Hodgen, mais d'une manière bien moins subtile... Pour autant, tu ne peux t'empêcher que ce n'est pas le cas. « Je sais... »
Tu marmonnes. Parce que tu sais tout ça. Bien sûr qu'au fond, tu le sais parfaitement. Ça ne sert à rien de repenser à eux. Tu le sais après tout ce temps, mais pourquoi est-ce qu'ils ont besoin de donner leur avis ? Tu ne demandes rien. Tu es fatigué et cela s'entend à nouveau dans ta voix. « Je sais bien que ça ne sert à rien... Pourquoi il y a toujours quelqu'un pour me le dire en ce moment ?... Je vous demande rien. Laissez-moi respirer un peu putain. » Tu soupires alors que tu es calmée. Parce qu'après tout, ça ne sert à rien non plus de lui parler.
Invité
Béryl Exshaw
༄ wings of freedom
Messages : 273
Date d'inscription : 13/12/2018
ft. : Matsuura Kanan
Pts : 479
Mer 9 Jan - 19:39
Ouais du coup on était fait pour se rencontrer, le destin l'avait prédit on est deux boulets
Il n'y a rien à faire. Concernant sa famille. C'est déjà un point sur lequel tu n'as pas besoin de te questionner plus. Si tu n'as besoin de ne rien faire, alors tout va bien. Peu importe d'où il vient. Qui il est. Tu ne vois que les gens face à toi. C'est souvent le problème. Notamment quand tu parles à des supérieurs. Comme la dernière fois avec lui. Tu l'oublies une seconde alors qu'il continue. Tu le vois dans ses yeux. Tu le ressens dans sa voix. C'est difficile et plus il t'explique, plus tu comprends pourquoi. Cette épreuve, tu ne l'as jamais traversée. Tout simplement parce que ce n'est pas toi qui t'adresse aux familles une fois rentrée. Mais lui. Il ne te faut pas longtemps pour remarquer cette unique larme. Que tu viens d'ailleurs essuyer de ton pouce en douceur. « Merci... de m'en avoir parlé. »
C'est tout ce que tu trouves à lui dire, d'abord. Avant de serrer sa main dans la tienne. Doucement, tu viens enrouler ton bras libre autour de son cou, dans une étreinte chaleureuse. Tu ne peux pas comprendre. Tu ne peux le nier. « Je suis désolée parce que je ne sais pas comment te réconforter. Ni ce que je devrais dire ou faire... Je n'ai pas envie de te dire ce que tu as déjà dû entendre... » Tu murmures alors que tu le serres contre toi un peu plus fort. Des instants-là comme ceux-là, sont souvent les plus compliqués. Tu as peur de commettre une erreur. Parce que tu sais à quel point c'est douloureux. Que ça peut l'être. « Mais j'ai envie de te dire une chose... Tu ne pouvais pas le prévoir. On ne sait jamais ce qui va arriver, nous ne sommes que des êtres humains... » C'est bien cela le problème. Bien souvent c'est parce que vous n'êtes que des êtres humains que tout ceci arrive. Ce n'est pas comme si vous pouviez le changer. Ni devenir parfait.
Invité
Garviel Vector
༄ wings of freedom
Messages : 767
Date d'inscription : 07/12/2018
ft. : Nyx Ulric
Pts : 964
Jeu 10 Jan - 19:37
Valkia hausse les épaules, un peu plus détendue qu’auparavant. Au final est-elle vraiment dérangée ? Pas tellement, elle était juste de mauvaise humeur, et dans l'attente de la soirée pour aller boire un coup. Elle acquiesce simplement lorsque la femme fait mention de Franz, tout en essayant de ne pas trop montrer sa quasi indifférence. A force de voir des camarades mourir, on ne s'en soucie plus vraiment, encore qu'elle se dit ça, mais elle ignore encore comment elle réagirait dans le même cas que cette femme devant elle. C'est peut être pour ça qu'au fond elle fait en sorte de ne pas se lancer dans une relation. Bon, il y a bien quelques personnes qu'elle apprécie beaucoup et n'aimerait pas perdre, comme Garviel par exemple. D'ailleurs, voilà qu'elle va devoir jouer les livreurs pour lui. Heureusement qu'il est sympa ce gars là quand même, au point que même Valkia à du mal à s'énerver contre lui. « Heu, j'ai aucune foutue idée d'où il peut bien être. Si ça vous dit on peut aller le chercher ensemble. » D'autant plus qu'elle est capable de se gourer sur le nombre de pilules à prendre par jour et ce genre de choses. « Il doit pas être très loin, et on ira plus vite à deux. J'ai peur d'oublier ce que vous me direz d’ici demain ... » Non pas que la soldate soit sujette à des pertes de mémoire, mais vu ce qu'elle compte boire ce soir, il est plus prudent de réussir a passer le mot avant.
Ta mère s’est approchée de toi pour poser son habituel petit bisou sur ta joue. Elle avait filé son manteau, elle était même armée de son panier pour le marché, et d’ailleurs, elle ne tarde pas à sortir. C’était son rituel à elle. Elle serait de retour dans quelques heures, le temps de discuter à droite à gauche, de passer par le marché, de choisir ses fruits, ses légumes et de passer par quelques boutiques, comme toujours. Tu attends donc que la porte ne se referme une nouvelle toi, pour reporter ton attention sur Alec tout en te servant un verre d’eau dans lequel tu viens boire une longue gorgée. « Ah oui ? C’est bien si tu as pris un peu l’air. » Tu ne t’imaginais pas à sa place. Ses blessures étaient plus sérieuses, et tu serais sans doute devenue dingue si tu avais dû continuer d’être immobilisée pour encore ne serait-ce que deux jours.
Il te fait signe de venir avec lui et tu fronces légèrement les sourcils, curieuse. Tu reposes le verre contenant encore un fond d’eau sur la table avant de le suivre dans la pièce adjacente. Tu le retrouves assis sur le vieux canapé et tu viens donc t’y installer à ton tour, prenant soin de laisser un espace suffisant entre vous deux. Lorsqu’il te le tend, tu attrapes le sachet pour regarder à l’intérieur avec intérêt. Un foulard. Un tissu doux, léger, soyeux, des couleurs vivent, joyeuses et chatoyantes qui iraient sans doute à merveille avec la chevelure de ta mère. Tu souris, tournant à nouveau les yeux vers le jeune homme. « Elle va l’adorer, j’en suis certaine. Il est vraiment magnifique, vraiment. » Tu te doutais qu’il ne perdrait pas une occasion de faire ce cadeau. Il l’avait dit. Il l’avait fait. « C’est très gentil de ta part … elle sera heureuse, je le sais. » Et rien que pour ça, tu lui en étais particulièrement reconnaissante.
Tu reposes le sachet à côté de toi, entre vous, en fait, et tu t’enfonces un peu plus dans le canapé, posant tes pieds sur la petite table qui se trouve juste devant toi. « J’ai passé la journée à faire des allers et retours entre le hangar et la cours. Mes pieds me font un mal de chien. »
Karhlya Ainsley
Invité
Invité
Sam 12 Jan - 18:29
Briser les chaines, fissurer la dalle Inventer la lune, que tous la voient Devenir vent de nuit, pousser la voile
Accueil 
