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I - Récemment, plusieurs meurtres ont eu lieu dans l'enceinte du mur Maria. Des témoins disent avoir entendu le son d'une flûte quelques minutes avant l'agression. Coïncidence?
II - En voilà de biens beaux poèmes qui filent dans les recueils et les journaux du mur Sina. Il se dit au détour des ruelles que le nom du poète est inconnu, mais que ses sonnets renferment plus de messages qu'ils ne veulent bien laisser le croire.
III - Il parait qu'un restaurant du mur Rose fait des repas à -50% pour les membres du bataillon... Info ou intox ? L'offre semble néanmoins limitée dans le temps...
IV - On raconte que la Garnison a mis les bouchées doubles pour nettoyer et réparer l'armement des murs des districts de Maria.
V - Il paraît que les soirs de pleine lune, dans l'une des ruelles de Trost, on peut entendre les sanglots d'une femme. Mais lorsqu'on tourne dans la rue pour la rejoindre, ils cessent et la rue est déserte.
VI - Il se dit que des bruits très suspects auraient été entendus dans une vieille maison à l'abandon, du côté de Stohess. Certaines rumeurs disent que la famille qui vivait là a été sauvagement assassinée il y a plusieurs années et qu'ils hanteraient encore les lieux ...
Verset IV ;; L'aube d'un nouveau monde. •• Sieg
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Verset IV ;; L'aube d'un nouveau monde. •• Sieg
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Jeu 3 Jan - 2:11
On suicide un silence en accouchant
d'un cri
Un jour. Une journée entière. C'est le temps qui était passé. La réalité de ton état était apparue différente de ce que tu croyais. Une foulure au poignet. Deux côtes cassées. Une commotion cérébrale. Le résultat était légèrement différent de ce que tu croyais.
Pendant une seconde.
Tu avais eu la sensation d'être ailleurs. En redescendant du mur, tu ne sais guère comment, le temps avait passé sans toi. Tu ne te rappelais pas de grand chose. Seulement quelques bribes vagues. Mais il avait suffit de quelques heures de sommeil. Rien de plus.
Quand tu avais ouvert les yeux.
Tu voulais sortir. Ce n'était pas pour toi, cet endroit. Il y avait du monde. Des soldats plus ou moins blessés. Tu n'étais pas la plus à plaindre, mais tu le voyais de tes yeux. Tu étouffais, Max.

Pour autant, tu as été sage.
Une journée.
Mais à la nuit tombée.


C'est toujours plus fort. Quand tu rentres de missions. Quand tu viens de les voir. Ils sont toujours plus présents. Plus insistants. Et tu étouffes alors que tu ouvres les yeux au milieu de la nuit. Ça brûle. Tu sens tes yeux te brûler comme si tu avais pleurée.
En silence.
Alors tu en profites pour fuir. Pour t'éclipser. Parce qu'à cette heure, il ne reste que les rondes. Des rondes que tu apprends à connaître en une heure. Tu étouffes, tu veux respirer. Tu en as besoin. Alors tu fuis. Dès que tu le peux. Il te suffit d'un calme olympien.
Pour passer après.
Et sans un bruit, tu descends un étage. Doucement, sur la pointe de tes pieds nus. Tu retrouves les cuisines. La porte de derrière. Lentement, tu l'ouvres pour poser un pied au sol. Alors tu la vois.

La lune.
Et tu inspires.
J'habite un désastre sous la colère des Dieux
Où le monde doit s'éteindre pour qu'on ouvre les yeux.
Pando
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Siegfried von Kleist
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Jeu 3 Jan - 2:46
Tu ne sais même pas ce que tu faisais là. En fait, tu étais venu t'enquérir de l'état de tes soldats. Certains d'entre eux s'étaient retrouvés au festival et avaient combattu les titans. Il y avait eu des morts. Il y avait eu des blessés. Tu désirais savoir ce qu'il en advenait. Lesquels survivront. Lesquels pourront continuer de combattre. Et qui étaient ceux qui devenaient inutiles pour le Bataillon. Tu étais sans coeur, comme les rumeurs le disaient.

Pourtant, si tard dans la nuit, tu étais toujours là. Adossé contre le mur du bâtiment, une cigarette entre les doigts, tu observais la lune, pensif. Le Festival avait été un vrai fiasco. Tu aurais dû y aller, mais tu avais d'autres obligatoires. Tu laissas alors la fumée s'échapper de tes lèvres au moment où la porte près de toi s'ouvre. « On essaie de filer en douce, soldat? » Tu ne la regardes pas. Tu continues de fixer la lune, mais ta voix se fait stricte. Froide même. Les soldats ici étaient tous blessés. Et pas question que tu en vois un s'échapper.

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Siegfried von Kleist
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Jeu 3 Jan - 3:14
On suicide un silence en accouchant
d'un cri
Sa voix froide. Elle tranche avec la beauté de la lune. Stricte et froide. Elle ne change jamais et tu l'as reconnaît. En un clin d'oeil. En une seconde. Doucement, tu tournes des yeux fatigués sur l'homme. Sur le supérieur. Sur ton caporal.
Il est beau.
Peu importe qui il est. C'est une pensée qui te traverse souvent. Depuis le premier jour. Parce que c'est le genre d'homme qui marque les gens. Tu peux bien penser ce que tu veux de lui, ça reste une vérité.
« Non, caporal Kleist. J'essaye... de prendre l'air. »
Tu n'as pas envie. De le voir. De lui parler. De faire face à cet homme. Pourquoi est-ce que tu tombes toujours sur un gradé dans ces moments-là ? Dernièrement en tout cas. Avant, Garviel devait être le seul à t'avoir vu ainsi.
Cette nuit.
C'est différent, encore une fois. Tu doutes cependant qu'il soit aussi clément et bienveillant que le Caporal Hodgen. Et tu n'es pas en état de jouer.

Tu caches cet air sombre. Fatigué. Éreinté d'une femme qui voit, qui rêve de trop de monde. De trop de voix. De trop de visages. D'une femme qui est accablée par son impuissance. Ce n'est que la nuit.
Jamais à la lumière du soleil.
La lune est souvent l'astre que l'on considère comme une confidente. Elle l'est, mais pas ce soir. Tu passes à côté de lui pour te planter au milieu du jardin.
« Puis-je vous poser une question, Caporal ? … Pourquoi êtes-vous encore ici ? Je pensais que vous aviez fini votre inspection. »
Tu ne montres pas ce visage. Parce que tu sais ce qu'il pense. Vous êtes inutiles. La moindre faiblesse. Et le simple fait d'être une femme semble le déranger. C'est ce que tu as cru comprendre depuis le temps.
Ne lui montre pas.
Les tremblements dans tes mains. La douleur au fond de tes yeux ambrés. Oui... pourquoi est-il là ? Pourquoi lui ?
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Pando
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Siegfried von Kleist
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Jeu 3 Jan - 3:35
Max Schreckgespenst. Elle faisait effectivement partie de la liste qu'on t'avait donné. Une foulure au poignet. Deux côtes cassées. Une commotion cérébrale. Tu t'en souvenais. Dans son état, les plus sages resteraient allongés. Sauf qu'elle était sortie prendre l'air. Tu portes ta cigarette de nouveau à tes lèvres pour aspirer une nouvelle bouffée. La fumée blanche s'éleva ensuite dans les airs alors que la soldate passait à côté de toi pour se planter au milieu du jardin. Elle te tourne le dos. Puis, elle te questionne. Que faisais-tu encore ici? Oh. Bonne question. « J'ai effectivement fini, mais ça ne vous concerne pas, Schreckgespenst. » Tu jettes ta cigarette au sol et l'écrase avec ton pied. Et tu t'approches. Silencieusement. Jusqu'à ce que tu sois derrière elle, les mains dans les poches. « Vous ne devriez pas être debout. Ce n'est pas bon, pour vos côtes. » Tu es difficiles à cerner. Était-ce de l'inquiétude ou simplement un conseil? Très certainement la deuxième option. Tu ne t'inquiétais jamais. De toute façon, les femmes ne devraient pas être soldates. Leurs corps étaient plus faibles que les vôtres. Elle ferait donc mieux de retourner s'allonger.

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HRP ::  Courage  Verset IV ;; L'aube d'un nouveau monde. •• Sieg 1655504632  
Siegfried von Kleist
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Jeu 3 Jan - 4:06
On suicide un silence en accouchant
d'un cri
Dans cette chambre. En ouvrant les yeux, tu suffoquais. Opprimée par tes sentiments. Tes souvenirs. Tu pensais trouver la paix, l'air frais. Mais ce n'est que de la suffocation supplémentaire.
Conneries.
Un tas de conneries, voilà ce que c'est. Tu l'entends dans sa voix. Même aussi près de toi. Il n'a rien de compatissant. Rien d'amical. Ce n'est qu'un supérieur. Il te fait l'effet d'un glaçon, mais tu ne le crains pas. Pas plus qu'un autre. Juste, tu ne l'apprécies pas particulièrement. Et surtout pas maintenant.
« Je vous remercie pour votre sollicitude et je prendrais cela comme tel bien que ce ne soit probablement pas le cas, mais avec tout mon respect monsieur, ça ne vous concerne pas non plus. »
Tu te mords la lèvre. Pour l'empêcher. Ces larmes qu'il finira par voir sûrement. Parce que tu n'as pas fini de parler. Et tu tournes tes yeux sombres sur lui. Relevant la tête.
Pâle.
« Tant que je peux encore me battre et monter à cheval, ça ne devrait pas être un problème ce que je fais de mes nuits ici. »

Tu sais. Que tu ne peux pas lui parler. Ce n'est pas la même sensation que cette nuit-là. Avec Hodgen. Ce n'est pas la même nuit.
Il ne pleut pas.
« Aussi... Je vous remercie, vous êtes probablement la seule personne qui n'écorche pas mon nom. »
Ceci n'a rien à voir, mais ça fait un moment que tu l'as remarqué. Tu n'avais simplement pas le loisir de le signifier. Et c'est étrange de le dire après tout cela, mais ça te semblait être le moment.
Stupidement.
Tu t'agaces avant de retomber en pression. Avant de retrouver les tremblements de tes mains et de les agripper. De serrer la peau jusqu'à planter un ongle.
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Siegfried von Kleist
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Jeu 3 Jan - 15:11
Malgré tout son respect, cela ne te concernait pas. Elle avait de l'audace de te dire cela. À toi, son supérieur. Puis, elle bougea. Elle se tourna vers toi. Tu posas tes pupilles écarlates sur elle et l'écoutas attentivement. Tant qu'elle pouvait se battre et monter à nouveau à cheval, peu importe ce qu'elle faisait de ses nuits ici, cela n'avait pas d'importance. Oh non. Au contraire. « Vous devez prioriser votre rétablissement. » Sec. Froid. Pourtant avec une petite touche de sincérité. Ce n'était pas en se baladant à gauche et à droite dans son état qu'elle se rétablirait plus rapidement.

Et soudainement, elle te remercia. Un de tes sourcils se leva en l'entendant. Elle te remerciait pour ne pas écorcher son nom de famille? Juste pour ça? Elle était étrange, cette femme. Sauf que tu devais bien avouer que son nom était long... et que nombreux étaient ceux qui avaient dû le prononcer de mille et une façons, mais toi, tu faisais toujours attention. C'était la moindre des choses. Un certain signe de respect envers tes soldats. Tu l'observes, silencieusement, avant de lui répondre. « Vous n'avez pas à me remercier. C'est la moindre des choses.» Ses mains tremblaient. Tu l'avais bien remarqué. « Qu'est-ce qui se passe, Schreckgespenst? »


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Siegfried von Kleist
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Ven 4 Jan - 11:38
On suicide un silence en accouchant
d'un cri
Tu n'arrives pas à le cerner. Cela a toujours été ainsi. Il est particulièrement difficile à comprendre. Plus que la plupart des gens que tu as croisés. Et tu n'es pas en état de le faire maintenant.
Surtout pas.
Quand il te demande ce qui se passe, tu fermes les yeux. Ton regard se pose ailleurs. Tu ne veux pas le voir maintenant, mais il te remémore pourquoi. Pourquoi tu ne veux pas le confronter.
« Rien qui ne puisse être digne d'intérêt pour vous. Et encore moins... pour un soldat. »

C'est ce que tu es. Un soldat. Bien que cela puisse lui paraître incongru voir impossible, c'est le cas. Tu en as oublié longtemps comment vivre. Parfois, tu l'oublies encore, mais certaines personnes en sont venus à te toucher.
Pour te faire comprendre.
Que tu es passée à côté de trop de choses dans ta vie. Il n'y avait que la bataille ou la mort avant eux. Avec tout cela. Aujourd'hui, tu ne sais plus. Tu soupires, passant une main sur tes traits fatigués.
« Vous n'avez jamais... revu un visage qui n'est plus qu'un souvenir ? … Laissez tomber. »
Tu sais que ce n'est pas à lui que tu dois parler. C'est à personne. Tu veux simplement dormir, mais tu ne peux pas le faire.
« Je n'arrive pas à dormir, c'est tout. »
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Sam 5 Jan - 2:57
Tu te demandas ce qu’elle avait. Ce qui se passait, mais apparemment, ce n’était pas digne de ton intérêt. Et encore moins pour un soldat. Tu relevas alors la tête, fixant de nouveau la lune. Si elle n’avait pas envie de t’en parler, tu ne la forcerais pas. Le silence planait entre vous deux jusqu’à ce qu’elle reprenne la parole. Elle te questionna, te demandant s’il ne t’était pas déjà arrivé de revoir un visage qui n’est plus qu’un souvenir. Tu comprenais maintenant ce qu’elle avait. Avec les évènements du Festival, tous ces morts qu’il y avait eu – autant soldats que civils – elle devait être perturbée. Troublée. Cela ne te surprenait pas vraiment. Elle était une femme après tout. « Non. Jamais. » Ce n’était pas encourageant de ta part. Loin de là. Et elle allait certainement se sentir encore plus mal.

« Si vous n’arrivez pas à dormir, buvez une tisane. Ça devrait calmer vos nerfs. » Tu ne t’y connaissais pas très bien là-dedans, mais ta sœur en buvant de temps à autre avant d’aller dormir. Tu supposais donc que cela fonctionnait bien. « Et si vous avez des regrets, vous devriez arrêter d’être soldate. Cela ne sert à rien de se laisser troubler par tous ces morts. » Sans cœur. Voilà ce que tu étais. Les rumeurs qui circulaient à ton propos étaient apparemment fondées.

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Siegfried von Kleist
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Mar 8 Jan - 20:05
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Il est désagréable. Non pas parce qu'il ne ressent rien à la vue d'un mort, mais parce qu'il se permet des choses. Il se permet de dire des choses. Qui en plus d'être déplacées, n'ont pas lieux d'être.
En aucun cas.
Tu tournes un regard noir sur ton supérieur. À cette heure, à cet instant, tu n'en as cure. De ce que tes lèvres vont laisser passer. Entrevoir. De ce qu'elles vont oser dire. Parce que les nerfs ne sont pas aptes à tenir. À te laisser calme.
Loin de là.
« Personne ne vous demande votre avis sur la question, monsieur. Je ne vais pas parler à mon supérieur, je vais parler à l'homme si vous permettez. En plus d'en avoir aucun droit, vous n'êtes pas placé pour juger de cela. »

Parce que tu as toujours fait ton boulot. Si on te demandait d'écraser un soldat à moitié mort, tu le faisais. Si on te demandait de les regarder mourir en ne faisant rien, tu ne faisais rien.
Tout simplement.
Alors de t'entendre dire que tu ne devrais pas être soldat parce que tu es un minimum humaine, ça te faisait rire. Autant que ça te faisait chier. Et d'ailleurs, tu laissais entrevoir un rire nerveux derrière une main fatiguée posé sur ton front.
« J'ai toujours fait mon boulot correctement. Je ne crois pas avoir déjà failli à un ordre. Comme tout être humain, j'ai fais des erreurs soit, nous ne pouvons pas être parfait... mais je n'ai jamais désobéi. J'ai regardé mes camarades mourir sans broncher ET j'ai continuée à avancer sans faiblir ! »
Tu hausses le ton, un peu malgré toi.
« Alors que je sois ici ce soir à avoir une pensée pour eux ne vous donne aucun droit de me dire que je ferais mieux d'arrêter. Vous avez le droit d'en avoir rien à foutre si ça vous chante, je ne vous juge pas, alors évitez de juger mon humanité quand elle ne cause aucun dégât aux missions ou à l'armée. »
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Pando
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Mer 9 Jan - 17:05
Elle désirait parler à l'homme et non pas au Caporal? Sois. Qu'elle le fasse. Le regard noir qu'elle t'avait lancé quelques instants plus tôt, tu l'avais bel et bien vue. Apparemment, ce que tu venais de lui dire ne lui plaisait guère. Et elle s'emportait. Elle haussait le ton. Tu l'écoutas sans broncher, mais tes mains dans tes poches se serrèrent légèrement. Puis, quand elle cessa de déblatérer, ta voix froid s'éleva. « Vous avez fini? »


Sans prévenir, tu saisis le poignet de Max et levas son bras, l'attirant légèrement vers toi. Tu ne faisais guère attention à la force que tu employais, car tu étais quelque peu énervé. Tu avais laissé passer son manque de respect un peu plus tôt, mais là... Tu plongeas ensuite ton regard rouge dans le sien. Tes pupilles semblaient luire dans la nuit. « Écoutez-moi bien, Schreckgespenst. Je n’ai rien contre votre humanité. Sachez seulement que cela ne sert à rien de vous accrocher au passé, de repenser aux disparus. Laissez-les partir et concentrez-vous sur ceux qui sont toujours vivants. »


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HRP ::   - 10... tu peux demander un palier! Fighting 
Siegfried von Kleist
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Mer 9 Jan - 17:20
On suicide un silence en accouchant
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Il semble en colère. Sa voix est glaciale alors qu'il t'attrape soudainement. Il t'attire légèrement à lui et tu ne dis rien. Ça fait mal. Tes côtes te tirent, mais tu ne dis rien. Parce que c'est probablement là, un combat à celui qui ne cédera pas pour ses idées.
Peut-être.
Tu ne sais pas. Tu l'écoutes simplement. Pendant un bref instant, tu as l'impression que tout ce qu'il a dit était pour t'aider. Un peu comme le caporal Hodgen, mais d'une manière bien moins subtile... Pour autant, tu ne peux t'empêcher que ce n'est pas le cas.
« Je sais... »

Tu marmonnes. Parce que tu sais tout ça. Bien sûr qu'au fond, tu le sais parfaitement. Ça ne sert à rien de repenser à eux. Tu le sais après tout ce temps, mais pourquoi est-ce qu'ils ont besoin de donner leur avis ?
Tu ne demandes rien.
Tu es fatigué et cela s'entend à nouveau dans ta voix.
« Je sais bien que ça ne sert à rien... Pourquoi il y a toujours quelqu'un pour me le dire en ce moment ?... Je vous demande rien. Laissez-moi respirer un peu putain. »
Tu soupires alors que tu es calmée. Parce qu'après tout, ça ne sert à rien non plus de lui parler.
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Pando
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Siegfried von Kleist
Siegfried von Kleist
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Jeu 10 Jan - 16:19
Elle le sait. Alors, pourquoi agissait-elle de la sorte? Tu ne comprenais pas. Tu ne comprendrais probablement jamais les femmes.Tu ne relâches pas ton emprise sur son poignet. Au contraire, tu sembles serrer un peu plus fort sans même t'en rendre compte. Tes pupilles cramoisies ne la quittaient pas un seul instant. Tu le voyais bien, qu'elle était fatiguée. Épuisée. Tu ne la laissais pourtant pas partir. « Pourquoi? Probablement parce que vous avez besoin qu'on vous le remémore. » Elle ne te demandait rien. Elle souhaitait seulement que tu la laisses respirer. Sauf que tu n'en fis rien. « Vous vous torturez sans vous en rendre compte. Alors, arrêtez d'y penser. » Un conseil. Il était rare que tu en donnes. Sauf que tu avais bien vu sa détresse. Elle était quand même l'un de tes soldats et en tant que supérieur, tu devais bien la guider, non? Même si, bon, elle s'adressait plutôt à l'homme qu'au caporal.

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HRP ::   Courage Verset IV ;; L'aube d'un nouveau monde. •• Sieg 1655504632
- lui dire qu'il te fait mal
- se libérer de son emprise
- lui demander de te lâcher
- le gifler
Siegfried von Kleist
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Ven 11 Jan - 11:50
On suicide un silence en accouchant
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Tu souhaites qu'il t'ignore. Qu'il n'y ait qu'une simple relation de soldat à supérieur, rien de plus. Rien de moins. Tu souhaites qu'il s'en aille sans se soucier de tout cela. Il n'en fait rien. Au contraire, son emprise se resserre et tu affiches une brève seconde cette douleur. Il te fait mal à tirer comme ça.
Mais tu ne dis rien.
Aucun mot, oui. Tu ne fais rien et ne dis rien pendant un bref instant. Finalement, tu hésites avant de planter ton regard ambré dans le sien. Tu sembles plus calme derrière ta fatigue.
« Lâchez-moi. »
Tu pourrais t'en défaire. Te libérer de son emprise, mais tu n'en fais rien. C'est à lui de te laisser partir.
« Demain ou après-demain, ça passera. Pourquoi est-ce que vous vous en mêlez à ce point ? Si cela vous énerve, ne me regardez pas ! »

C'est vrai. S'il ne veut pas te voir misérable, alors qu'il ne regarde pas. Tu n'en as cure qu'il te passe à côté sans te regarder. Ça ne te dérange pas. Tu t'en fous même. Ce qu'il pense de la personne, t'indiffère. Ce qu'il pense du soldat, c'est différent.
Mais là, tu es une personne.
« Depuis le départ, c'est comme ça... vous pensez que me le rabâcher sans cesse changera quelque chose ? On gère tous les choses à notre manières... Tant que je ne suis pas un fardeau en mission, c'est tout ce qui compte. »
C'est tout ce qu'il y a dire en vérité.
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Siegfried von Kleist
Siegfried von Kleist
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Sam 12 Jan - 0:21
Elle te demanda de la lâcher. Tu l'observas un instant. Puis, ton regard se posa sur son poignet. Elle était blessée et toi, tu l’empoignais de la sorte. Tu la libéras finalement et tu remis tes mains dans tes poches. Tu lui tournas le dos et même si elle continuait de te parler, tu commençais à t'éloigner. Elle avait raison. Cela ne te servait à rien de t'acharner sur elle. Cela ne ferait rien. Cela ne changerait rien. Cette Schreckgespenst était bornée.

Pourtant, lorsqu'elle parla de fardeau et des missions, tu t'arrêtas. Sauf que tu restas dos à elle. « Très bien Schreckgespenst. Le jour où vous deviendrez un fardeau en mission, je n'hésiterai pas à vous sacrifier. » Ces paroles, tu t'en souviendrais. Et puis, n'étais-tu pas reconnu pour être sans coeur? Un homme qui sacrifie ses membres pour le bien de tous? Alors, tu le ferais. C'était un avertissement. Elle n'avait pas intérêt à le devenir par contre. Tu repris alors ton chemin pour rentrer chez toi. Il était inutile de perdre plus de temps avec elle.

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HRP ::  GG ! Et c'est fini pour moi ~
Ce fut  court, mais... tu as survécu
Siegfried von Kleist
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