Ce n'est pas ici que tu as vu le jour. Ce n'est pas ce district qui t'a vue naître. Pour autant, c'est ici que tu viens aujourd'hui. Voir ces enfants seuls. Qui n'ont plus personne si ce n'est quelques gardiens avec de la chance. De la solitude surtout. Tu viens parfois quand tu as du temps. Pour voir ces gamins. Pour filer un coup de main. De temps en temps, tu ne fais que les observer de loin. Ça te rappelle des années passées. Des années qui font remonter tant de souvenirs qu'ils soient bons ou mauvais.
Incroyables.
C'est lui que tu revois à cet instant alors que tu arrives dans une ruelle que tu connais bien. Tu es venue ici pour le retrouver. Après cette soirée bien étrange. Les gamins courent. Se chercher des noises surtout et tu penches la tête en trouvant une gamine. Elle est tremble sur place alors que tu t'approches.
« Vous avez besoin d'aide peut-être ? »

Il y a deux gamines et un gamin qui emmerdent une autre. Tu soupires en regardant les mains de la jeune fille. Elle a volé du pain, sûrement. Elle relève des yeux implorant sur toi avant d'y voir une lueur étrange. Elle te fixe longuement et tu sembles surprise un instant avant d'entendre une des filles te demander ce que tu veux.
Qui tu es.
« Je suis soldat au bataillon d'exploration, Max Schreckgespenst enchantée. »
Elle laisse un humpf hautain se faire entendre avant de t'ignorer. Tu souris légèrement en regardant la suite. Elle retourne sur la jeune fille seule, lui demandant de lui donner ce qu'elle a. Voler ce qui a été volé. Intéressant, mais c'est une situation que tu connais.
Bien.

Tu observes en silence avant d'entrevoir de la violence. Tu soupires, passant une main dans ta chevelure d'ébène. Cette jeune fille a du cran. De l'arrogance tandis que les deux autres te fixent depuis un moment, apeurés. Elle ne craint pas ta présence.
« Bien bien, ça suffit. Prenez ça et laissez la tranquille. »
Tu les regardes partir en courant avant de te tourner vers la jeune fille. Tu ne dis rien, la laissant bégayer pour te remercier, essayant de cacher son crime.
« Mange maintenant. J'imagine que quelqu'un te cherche alors je vais rester avec toi. »
Pour la protéger. Elle finit par s'asseoir sur des marches, grignotant son morceau de pain avant de poser à nouveau ce regard sur toi. Elle semble admirative ?
Intéressée.
Et tu ne dis rien avant de l'entendre te demander comment sont les titans. Tu restes une seconde en suspens, en te rappelant de ce qu'ils sont. Les souvenirs une nouvelle fois et tu ne sais que dire.

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...

Pando

Dans un silence, tu ne sais quoi répondre. Tu ne sais quoi dire à cette gamine. Comment sont les titans ? Ils sont loin de ce qu'elle s'imagine sûrement. Au fond de ses yeux, tu y vois de l'intérêt. Peut-être souhaite-t-elle s'engager plus tard ?
Devenir comme toi.
C'est de la naïveté enfantine cachée sous une ambition de faire le bien. Tu connais. Tu le vois souvent chez les jeunes soldats qui arrivent aux camps d'entraînement. Ils ne savent pas la réalité. Ils ne connaissent pas et c'est normal. Ils ne savent pas ce qu'ils font.
« Ils sont terrifiants. »

Tu ne vas pas mentir, mais alors que tu dis cela, son attention s'en est déjà allé. Un homme arrive dans un tintement que tu reconnais. Surprise, tu le vois t'ignorer pour s'adresser à la jeune fille. La laissant répondre, tu regardes son équipement. C'est un soldat ? Tu ne le connais pas. Tu ne crois pas. Tu n'as pas souvenir de ce visage.
Qui est-il ?
« Excusez-moi... Auriez-vous l'obligeance de ne pas m'ignorer alors que vous venez d'interrompre une conversation. Il me semble que cela fait partie du respect mutuel. »
Directe.
Tu ne supportes pas qu'il se permette d'interrompre votre conversation de la sorte. Peu importe qu'il connaisse cette jeune fille, ça ne change rien à la situation. En plus de t'ignorer en prime.

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...

Pando

Sa voix est tranchante. Tu ne sourcilles même pas. Un être humain ne pourra jamais être plus flippant que de se voir attraper par un Titan. Soupirant en détournant les yeux, ton visage l'affiche clairement. Ce mépris à son égard.
Violent.
Il se permet de te tutoyer alors tu en fais autant. Le respect c'est un concept mutuel, rien d'autre.
« Je me fiche de ce que tu penses. Ça ne change rien aux faits. Peu importe que tu ais cet équipement ou non, tu n'as pas d'ordres à me donner pour autant. De plus, je ne crois pas que ce soit un exemple pour elle. »

Parce que c'est un ordre. Ce va-t-en qu'il ose prononcer. Qui doit partir ici le premier ? Tu détestes les gens qui se permettent de mettre leur nez chez les autres.
« Tu ne m'intéresses pas également, pour autant je ne me permettrais jamais de m'interposer entre les gens de la sorte. Je suis toujours amusée de voir que même élevé dans la rue, j'ai plus de savoir vivre que certains. »
Tu laisses un petit sourire méprisant se faire voir avant de te tourner vers la jeune fille. Elle le connait, il est normal qu'elle vienne vers lui, mais tu n'as pas donné ce que tu lui devais encore. Alors tu lui tends le moyen de se protéger.
Pendant un bref instant.
« Tiens, prend-la. Si jamais la personne a qui tu as emprunté ce morceau de pain vient à toi, tu pourras la lui donner. »

Alors tu te permets de faire demi-tour. Tu n'as pas envie de discuter plus longtemps avec cette personne. Tu risquerais... d'être violente.

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...

Pando

Tu ne l'écoutes pas. C'est une perte de temps. D'énergie également. Tu marches en fixant le fond de la ruelle avant d'entendre une voix. Une voix qui t'agace plus que cet homme. Lentement, tu tournes les yeux vers eux.
Six.
Ils sont six, il est seul avec une gamine dans les pieds. C'est une excuse que tu t'offres, Max. Une excuse pour l'aider autant qu'une vérité. Tu soupires avant de masser ta nuque une seconde, faisant marche arrière.
« Je peux vous aider ? »
Que tu laisses simplement échapper. Tu n'as pas la prestance d'un homme comme Kelsier Hodgen. Ni le grade d'un homme comme Garviel Vector. Tu n'es qu'une soldat parmi d'autres, mais tu as ce regard. Ferme et noir d'une femme qui n'a craint plus l'être humain.
Pourtant.

En y repensant, ne sont-ils pas plus flippant qu'un titan ? Un titant est une entité stupide, mais d'une force mortelle. D'une ampleur incroyable. Rien de plus. Ils n'ont pas l'intelligence d'un être manipulateur.
D'un humain.
« Vous avez trois choix à partir de maintenant. Soit vous déguerpissez sans un mot dans la seconde qui suit. Soit vous vous entêtez, malheureusement je crains d'avoir plus d'aptitude au combat que vous six réunit. Soit... Nous discutons calmement de ce qui se passe ici et de ce pourquoi vous êtes là afin de trouver une solution durable. Je me demande que faire... »
Tu as apprit à te battre. Tu n'as jamais été la meilleure pour trancher les nuques. Ni même à cheval malheureusement. Cependant, tu as toujours eu des aptitudes au combat rapproché. À ton niveau de force de femme évidemment, mais tu n'as pas peur.
De six merdeux.
« Ce n'est pas pour toi que je le fais. »
Que tu murmures.

C'est pour elle. C'est aussi une excuse. En réalité, c'est pour eux. Parce que tu connais ces ruelles. Tu connais l'infâme égoïsme que la pauvreté peut entraîner. Tu l'as vue. Entrevue.
Vécu.

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Pando

La jeune fille s'en va et tu l'observes une seconde. Il ne faudrait pas que quelqu'un ait eu la bonne idée de rester en retrait. Qu'il la poursuive pendant qu'ils ont le dos tournés. Ce serait fortement embêtant et péniblement irritant pour toi. Alors tu veilles jusqu'à ne plus la voir.
L'altercation.
Tu pourrais t'en aller maintenant qu'elle n'est plus là. Oui tu pourrais, mais tu restes tout de même. Tu n'as pas pitié de lui ou quoique ce soit. Tu n'as pas pitié de ce que tu vois enfin. Il lui manque un bras. Il sort une lame et tu remarque son état. Il n'est plus soldat ou il entretien mal son matériel... l'un ou l'autre.
« Ne suis-je pas assez claire ? »

Que tu rajoutes soudainement en souriant. Il a l'air amical tout d'abord, mais on sent bien que tu n'as pas la patience d'attendre longtemps qu'ils se décident.
Tu le sais.
Au fond tu le sais déjà, ils ont cet air d'abrutis qui ne savent pas évaluer les chances de réussites. Peut-être sont-ils maso sur les bords ?
« Peut-être que vous ne parlez pas la même langue ? »
Tu te fais sarcastique alors que tu prends une position de combat. Lentement et doucement ton corps se prépare déjà.
« Je m'en doutais... »
Que tu marmonnes alors que tu vois ce beau monde s'avancer. Ils t'insultent notamment, lui aussi, mais ça ce n'est pas bien étonnant. Vu pourquoi ils sont là. Laissant un soupir agacé t'échapper, tu bloques le premier assaillant, lui fauchant sa jambe d'appuis avant de frapper le second dans l'estomac.

« Pénible. »
Une bande de guignol, voilà ce que c'est.

J’ai vu tes peurs se cacher près de notre passé. Et laisse-moi seul, laisse-moi loin de tes côtés. Mais oublie-moi, parcours ces flots, efface mes pas...

Pando

C'est une bataille gagnée d'avance, mais tu te demandes pourquoi. Pourquoi tu sens soudainement ce type t'attraper avant d'utiliser son équipement. Tu hausses un sourcil sans un mot.
Perplexe.
Avant de finalement te retrouver sur un toit. Les voix hurlent plus bas. Ils semblent mécontents, mais tu t'en contre fous actuellement. Tu hésites. Entre t'énerver ou bien soupirer lourdement. Et la seconde option que tu choisi alors qu'une main passe ta crinière d'ébène. Tu n'es pas venue ici pour t'énerver. Tu étais venue ici dans le but de retrouver un semblant de calme après ce qui est arrivé.
« Je ne vais pas piailler comme tu le dis. C'était fatiguant d'avance et sans intérêt en voyant ces guignols de toute façon. »

C'est probablement de nature d'être agaçant de la sorte. Probablement que tu l'es tout autant que lui à ta manière.
« Tu es assez agile avec l'équipement... mais je ne te connais pas. De quel corps d'armée viens-tu ? »
C'est une question parfaitement logique à ce stade. C'est ce que tu crois en tout cas. Tu aurais pu la poser au départ avant de l'agresser pour son ignorance à ton égard. Plutôt compliqué de faire affaire avec toi.
Prise de tête.
« Bien qu'au vu de ce que je vois... tu ne dois plus en être. »
Tu ne demandes pas, tu ne fais que supposer. En plus d'utiliser son équipement en ville, il y a également sa blessure.

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Pando

« Tu devrais éviter de risquer ta vie inutilement, soldat. »
Elle erre. Cette phrase vient errer dans ton esprit alors que tu poses tes yeux sur lui. Tu restes debout sur ce toit, comme si pour la première fois tu dominais un monde. Un monde impitoyable. Comme si, enfin, tu étais arrivée au sommet.
Du néant.
Un bref sourire prend tes lèvres. Un sourire vain, tu le sais bien.
« C'est le propre même d'un soldat de mourir. Si je ne voulais pas prendre le risque de mourir inutilement, je n'aurais pas été soldat. Beaucoup d'entre nous meurent sans aucune raison simplement à cause d'eux. »
C'est la triste réalité. Combien de cadavres est-ce que vous devez enjamber sans aucune raison. Ils sont morts parce qu'ils sortit de l'enceinte des murs, rien de plus.
C'est triste.

C'est triste, oui, mais c'est la vie. Les gens avant vous, avant les titans mourraient déjà. De tout temps l'humanité a vue ses enfants mourir. C'est un fait qui ne peut être changer. Vous mourrez simplement dans d'atroces souffrances.
Rien de plus.
« Beaucoup d'entre nous sont blessés à vie également. C'est un fait. Si je voulais vivre paisiblement jusqu'à la fin de ma vie présumé... je resterais ici. Nous cherchons tous à donner un sens à notre vie. Peu importe les choix que l'on fait. Au final si je meurs demain, je ne peux m'en prendre qu'à moi-même. »
Ici, dans cette ville. Au coin d'une ruelle ou bien à l'abri. À regarder ces enfants courir toute la journée.

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Pando

Il te fait un compliment, mais tu ne retournes rien. Tu ne rétorques rien de plus qu'un bref sourire. Et sans un mot de plus, tu le regardes se relever à tes côtés. C'est un silence que tu croyais voir s'installer à présent, mais il n'en est pas de cet avis.
La mort.
C'est une question que tu as déjà entendue. Si souvent. Évidemment que beaucoup de soldats ont déjà demandés. C'était des conversations que tu entendais dans les baraquements du camp d'entraînement. Ils étaient tous si optimistes. Si débordant d'énergie. Et ils riaient en disant qu'ils ne craignaient rien.
« Qui n'a pas peur de la mort ?... Tu n'as jamais eu peur d'elle ? »

Un murmure vague. En temps normal, tu dirais que tu ne crains pas la mort. Peut-être parce que tu t'es habitué à la voir. À la côtoyer à chaque mission, dans chacun des regards de ceux qui en sont revenus vivants.
Les survivants.
Ils connaissent la mort plus que quiconque. Au bataillon d'exploration vous vivez avec elle chaque nuit, chaque jour.
« Je la crains, mais je crois que j'ai oubliée comment en avoir peur. Quand je sors de ces murs, je ressens ce sentiment exaltant de voir ce que l'on ne peut jamais atteindre en temps normal, mais je vois aussi la mort des autres. Les yeux qui s'éteignent également. C'est moche à dire, mais... on finit par s'habituer à voir les autres mourir et on sait déjà que c'est un hasard. Cette fois-ci c'était lui, elle, mais la prochaine fois ? Dans dix minutes ? Si j'avais peur de la mort, je ne pourrais pas faire mon travail correctement, n'est-ce pas ?... »
Tu ne sais pas vraiment. C'est quelque chose que tu te demandes depuis quelques temps.

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Pando

Plus longtemps. C'est vague dans votre cas. Plus longtemps peut signifier un mois comme une journée. Ça ne signifie rien en soit. C'est ton côté pessimiste sûrement qui pense cela.
Évidemment.
« Admettons que je vive plus longtemps... Je crains de ne voir la même chose jusqu'à la fin. Les mêmes regards et les mêmes morts. Les mêmes petites victoires insignifiantes. »
Tu soupires lourdement avant de gratter un pied au sol. Croisant les bras, tu observes le toit un instant.

« Mais... j'imagine que ce sera déjà bien. En voyant les sourires dans la fatigue, j'imagine que je pourrais probablement m'en réjouir en pensant que cela suffit et mourir en paix, peut-être. »
Peut-être oui. Ou non. Tu ne sais pas encore car tu n'as jamais vraiment vu quelqu'un sourire en rentrant de mission. Tu ne vois que les regards fatigués et vides. Désabusés de la dure réalité en dehors de ces murs.
De la peur.
« Ah moins que je ne sois un jour blessée à tel point que je ne puisse plus assumer mon devoir, mais... je me demande si ce n'est pas pire que la mort... »
Tu ne dis pas cela pour qu'il parle de lui, tu dis cela car tu le penses. Rester blesser à vie sans pouvoir choisir, sans avoir le choix. Est-ce que tu serais capable de vivre comme ça ?

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Pando

Déprimante. Il espère que tu ne sois pas mariée. Et tu ne sais pas si tu le prends mal. Si tu le comprends. Si tu le penses également. Ou si cela t'agace simplement. Alors tu cogites une seconde.
Brève.
Avant de finalement le regarder de façon mitigée.
« Que je sois mariée ou non, ça ne regarde que moi. Je n'ai pas besoin d'avoir ce genre d'avis. »
Susceptible. Ça touche l'égo évidemment. Surtout lorsqu'il s'agit d'un homme. Peu importe qui il soit, ça reste un jugement sur ta capacité à être femme. C'est étrange alors que tu disais récemment que tu te fichais un peu de l'être. Que tu n'étais qu'un soldat.
Rien de plus.
C'est toujours comme ça. Tu as le droit de le dire ou de le penser, mais pas les autres.

Soupirant en faisant disparaître la moue qui était apparue, tu regardes en bas. Ils s'en sont allés et tu hoches la tête en t'approchant de lui.
« Allons-y. »
Tu tends un bras dans sa direction pour qu'il t'aide. Tu ne peux, objectivement, pas descendre d'ici seule sans te caser au minimum quelque chose.
Un bras, une jambe.
Ce serait probablement bien de se caser que cela... mais tu doutes. Alors tu ne rumines pas longtemps. En retrouvant la terre ferme, tu te tournes vers lui.
« Merci. Je peux avoir ton nom après tout ceci ? … Aussi... pourquoi cherchais-tu le frère de cette gamine tout à l'heure ? Tu ne devais pas faire quelque chose ? »

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Pando

Sans broncher, tu t'étais accroché à lui. Ça n'avait rien d'exceptionnel à ce stade et pour un soldat. Alors tu n'y prête pas garde comme tu as pu le faire avec le caporal. Ce n'est pas le même contexte après tout. En arrivant au sol, tu lui demandes finalement. Ce qu'il faisait là. De façon détourné, mais l'un dans l'autre cela revient du pareil au même.
Pourquoi.
Pourquoi est-ce qu'il était arrivé dans cette ruelle pour trouver cette gamine abandonnée. Parce qu'elle te faisait penser à tes vieilles années. Sûrement. Quand tu l'écoutes, tu hoches la tête légèrement.
« Je vois. C'est un gamin compliqué visiblement. Est-ce que tu veux de l'aide pour la retrouver ? »

Tu demandes, mais en réalité tu commences déjà à partir. Tu n'as pas besoin de son autorisation pour le faire. Tu es libre de tes droits dans cette ville. De ce fait, tu peux donc te promener et si jamais...
Tomber sur quelqu'un.
« Son frère... quel âge a-t-il ? Si nous le croisons, j'aimerais lui toucher deux mots si possible. »
Bien que tu n'ai pas envie de lui parler. Parce que cela reviendrait à discuter de ce qui est arrivé il y a si longtemps. De révéler quelque chose que tu veux oublier. Mais si c'est pour aider cette gamine seule... Soupirant, tu continues à errer dans les ruelles, reprenant le chemin où elle était partie.
« As-t-elle un endroit qu'elle préfère ? »

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Pando

Il t'explique brièvement où est-ce que vous pouvez la trouver. Tu écoutes une histoire raconté par une autre personne. C'est toujours un peu étrange à ton goût. Tu ne saurais pas comment le dire cependant. Juste que cela te donne un sentiment obscure.
Indéfini.
Tu restes planté une seconde avant de le voir se retourner. Il partait, mais le voilà à te regarder avant de te demander. Si tu viens aussi. Un bref sourire alors que tu te mets en route. Qu'est-ce qu'il lui arrive maintenant ?
« J'arrive. »

Que tu dis simplement avant d'y aller. Tu prends la direction des écuries en question. En chemin, tu te permets de poser un regard sur lui. Il ne répond pas beaucoup aux questions, tu as déjà remarqué.
Comme toi sûrement.
Enfin cela dépend des moments probablement.
« Tu t'occupes de beaucoup d'enfants seuls ? »

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Pando

Se racheter une conscience. Peut-être qu'un jour tu auras ce genre de sentiments. Parfois tu en as. Savoir que des soldats peuvent mourir par ta faute. Que certains en sont déjà morts. Tu pourrais vouloir te racheter une conscience pour tout ceux laisser pour compte. Les familles qui ne reverront jamais un enfant. Un frère. Un père. Une mère. Une sœur. Peu importe.
Tu y penses.
Souvent. La nuit étonnamment, alors tu comprends et tu ne dis rien. Il fuit pour ne pas en dire plus. Il accélère le pas alors tu le laisses partir. Tu n'es pas assez curieuse pour t'immiscer. Suivant simplement un rythme derrière lui. Tu regardes son dos. Il est probablement plus solitaire que tu ne l'es au fond.

En marchant, tu continues à zieuter les alentours. Au cas où tu verrais une petite tête que tu connais. Mais rien. Rien que des visages inconnus. Qui vont et viennent.
« À quel point c'est dur pour eux deux ? »
Tu te demandes si les temps ont changés. Depuis que tu es allée à l'armée. Depuis que tu as fuit ce mur-ci. Lui y vit visiblement de son plein gré.
« Il y a beaucoup de gamins seuls par ici ? »

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Pando