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I - Récemment, plusieurs meurtres ont eu lieu dans l'enceinte du mur Maria. Des témoins disent avoir entendu le son d'une flûte quelques minutes avant l'agression. Coïncidence?
II - En voilà de biens beaux poèmes qui filent dans les recueils et les journaux du mur Sina. Il se dit au détour des ruelles que le nom du poète est inconnu, mais que ses sonnets renferment plus de messages qu'ils ne veulent bien laisser le croire.
III - Il parait qu'un restaurant du mur Rose fait des repas à -50% pour les membres du bataillon... Info ou intox ? L'offre semble néanmoins limitée dans le temps...
IV - On raconte que la Garnison a mis les bouchées doubles pour nettoyer et réparer l'armement des murs des districts de Maria.
V - Il paraît que les soirs de pleine lune, dans l'une des ruelles de Trost, on peut entendre les sanglots d'une femme. Mais lorsqu'on tourne dans la rue pour la rejoindre, ils cessent et la rue est déserte.
VI - Il se dit que des bruits très suspects auraient été entendus dans une vieille maison à l'abandon, du côté de Stohess. Certaines rumeurs disent que la famille qui vivait là a été sauvagement assassinée il y a plusieurs années et qu'ils hanteraient encore les lieux ...
Penser l'avenir - Keisuke Matsuo & Béryl Exshaw
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Penser l'avenir - Keisuke Matsuo & Béryl Exshaw
Béryl Exshaw
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Sam 15 Déc - 22:20
Penser l’avenir

Alerte.

Il faut toujours être alerte, et réactif quand on est dans le bataillon. Matin, midi et soir. C’est plus simple que ce qu’il n’y parait. En fait, c’était juste une question d’habitude. Vivre sans lendemain, vivre vite, passionnément, car on ne sait jamais quand ce sera terminé. On a bien des dates, telles que les prochaines expéditions, pour se faire des idées, mais il se peut que là, on meure aussi soudainement que si on tombait du trottoir.

Il fallait y penser. Est-ce que quelqu’un y pensait ?

Pas volontairement

Pourtant, certains prévoyaient cette fin. Ce qu’il y aurait « après ». Les enfants voulant protéger les parents d’une dose de paperasse en plus du deuil, les parents voulant protéger leurs enfants.
Et il y avait Béryl. Elle, elle n’en avait clairement rien à faire de sa descendance -inexistante- et de ses parents -n’étant même pas sûre qu’ils la regretteraient, ou qu’ils le sachent, finalement.

Mais, quitte à mourir, autant avoir un « après » confortable et à ses goûts non ?


con-fortable


C’était dans cette optique bien plus optimiste que nécessaire que Béryl s’était dirigée vers les pompes funèbres de Karanes. Elle n’avait aucune idée de comment ça pouvait se passer, ce genre de rendez-vous. « Bonjour ? Ah, vous n’êtes pas mort ? Au revoir. »
Si ça se trouve, on n’allait même pas l’accueillir. Si ça se trouve, on allait la tuer pour faire plus de bénéfices.


salive


Elle avala sa salive, mais non. Ce n’est pas bon pour les affaires ça. Elle chassa cette idée saugrenue en arrivant devant la bâtisse, et après avoir jette un regard aux alentours, elle entra.

« Bonjour. »


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Dim 16 Déc - 18:44
Aujourd’hui plutôt normal pour Keisuke, à vrai tous les jours passent et se ressemblent, sa petite vie paisible lui convient bien. Ouais il se trouve chanceux d’avoir une vie aussi tranquille faut dire qu’il n’a pas du tout le profil du guerrier super viril, vous lui donnez une baffe le pauvre il se brise en deux. Son frêle physique ne l’aide pas  vraiment à imposer le respect bien au contraire. Puis, il est muet… Vous imaginez vous prendre la tête avec un muet albinos qui a cette gueule d’ange ? C’est pas possible non ? Ben voilà vous avez un peu le résumé de sa vie. Boh il n’est pas malheureux, loin de là ! Il se plait bien dans sa boutique de croque mort, ouais… Il est croque mort, non c’est lui qui a choisit ce métier !

Nous le retrouvons donc dans sa petite boutique en train de passer le balai tout en faisant du play back sur une de ses chansons préférés. Ouais il est niais, mais c’est pour ça qu’on l’aime, il se presse un peu ayant ouvert la boutique avec plus d’une demie d’heure de retard le jeune homme est plus ou moins en retard dans tâches. C’est au bout de 20 minutes qu’il décide d’aller à l’arrière… Pour se faire un thé et prendre une pause…. Ouais heureusement qu’il y a que lui qui taff ici parce que sinon il serait déjà viré j’pense. Il s’assoit sur son tabouret en bois et rapproche doucement la tasse de ses lèvres avant d’y boire une grande gorgée, c’est à ce moment précis que quelqu’un décide de pousser les portes de sa petite boutique pas très chaleureuse.

Le jeune homme pose directement sa tasse, sort une plante pour la posé à côté de lui, ouais il essaie comme il peut de faire bonne impression. Il regarde la jeune femme et lui fait coucou d’un signe de la main. Il fuit signe de s’asseoir et lui tend un petite pancarte en carton écrit avec un smiley un peu gênée

“Je suis muet je ne peux pas parler avec vous”


Il attend que cette dernière lise la pancarte avant d’en mettre une sur la première.

“Mais je serais content de vous aider !”

Il finit par la regarder en souriant et lui tend sa tasse de thé. Ouais c’est dégueulasse sachant qu’il a but avant mais bon, sa part d’une bonne attention. En même temps il est tellement d'avoir une cliente qu'il n'a pas vraiment réfléchit à qui a mit sa bouche sur la tasse avant.
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Dim 16 Déc - 19:33
Penser l’avenir

plante

Béryl entra un peu plus dans la pièce, et aperçu un jeune homme accompagné d’une plante qui lui faisait un signe de la main. « Rapide et efficace » conclus rapidement la jeune femme. Elle se laissa guider vers une chaise.

Cette plante lui fit de l’œil. Elle semblait être sorti d’une autre planète, posée là.
La boutique ne payait pas de mine, mais bizarrement, elle ne s’y sentait pas si mal que ça. Enfin pas si mal que ce qu’elle avait pu imaginer un peu avant.

Elle détailla le jeune homme à l’allure peu commune. Des cheveux blancs, des yeux rouges. Il cadra parfaitement avec son rôle mais pas forcément avec le décor. Elle sortit de sa contemplation lorsqu’il lui mit quelque chose sous les yeux

pancarte

Elle lut la pancarte rapidement, puis la seconde. Un léger sourire étira une de ses commissures, et elle prit machinalement la tasse qui lui était tendue dans ses mains, en remerciant. Elle était encore chaude, et elle apprécia cette chaleur. Quand elle la porta à ses lèvres, elle nota que la tasse n’était pas pleine, mais le goût était bon, alors qu’importe.

Le mutisme du jeune homme expliquait le silence ambiant. Elle se demandait s’il était juste muet, où s’il était sourd avec. Optant pour le premier choix, elle parla, doucement.

« Voila euhm. Ça peut paraître étrange, mais… Je viens pour moi. Je ne sais pas trop quoi demander ou par quoi commencer. »

Elle porta une nouvelle fois la tasse à sa bouche. Détaillant les cheveux blancs du jeune homme. Qui était elle avec ses cheveux bleus pour juger.

« Vous êtes tout seul ? »

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Mer 19 Déc - 13:43
Il la regarde tout en attendant sa réponse c’est lorsque cette dernière reprend la parole d’une voix assez basse que ce dernier s’approche un peu plus pour mieux entendre. Ouais il est pas sourd, mais comme toutes les personnes normales si on parle pas fort ben on a du mal à entendre. Il prend un air penseur quelques secondes puis tapote l’épaule de sa cliente, ben à vrai dire ce n’est pas la première qui vient pour elle-même, à vrai dire beaucoup de soldat font ça. Hé oui, ils peuvent se faire bouffer par un titan à n’importe quel moment autant être prévoyant non ? Il réfléchit quelques millièmes de secondes c’est pendant ce petit moment que son interlocutrice reprend la parole, il reporte son regard vers elle. Il affiche une p'tite mine désolé et hoche la tête positivement lorsqu’elle lui demande s’il est seul. Beaucoup de personnes pensent qu’il ne peut pas tenir sa boutique seul à cause de son handicap et ils n’ont pas trop tort il y a quelques situations qu’il a du mal à gérer comme lorsqu’un client s’énerve et qu’il doit le calmer, là je peux vous dire qu’une tasse de thé ne fonctionne pas. Il finit par se retourner et tire une feuille. Une feuille qui se trouvait en dessous de tout un tas d’autres feuilles mal rangé et qui ont finit par se casser la gueule les unes après les autres. Son réflexe ? Regarder les feuilles quelques secondes avec son air de blasé de la vie.

Il finit par se retourner vers sa cliente et lui tend le formulaire pour qu’elle puisse le remplir tranquillement. Ce questionnaire regroupe toutes les questions qu’il aurait dû normalement lui poser, mais comme il ne peut pas parler il a trouvé un autre moyen, il se contente de s’asseoir sur le tabouret en face d’elle d’attendre qu’elle répond au questionnaire. Il pousse un léger bâillement toujours un peu endormie, c’est sans réfléchir qu’il prend la tasse et qu’il en boit une gorgée avant de la reposer comme si de rien n’était. Ce n’est que quelques secondes après qu’il décide de ramasser et d’ordonner le tas de feuille derrière lui. Enfin il se contente seulement de tout prendre d’une main et de le foutre sur son étagère derrière eux. C’est en se relevant qu’il se cogne la tête sur le bureau ce qui entraîne la chute de son vase. Dans toute la colère qu’il a dans son petit coeur Kei’ commence à se foutre à genoux levant les bras au ciel tout en minant qu’il pousse un cris d'indignation et tout ça devant les yeux de sa cliente qui pour tout vous dire à complétement zappé sa présence. Sa plante c’était tout pour lui, c’était sa vie, son amour et surtout la cinquième plante qu’il achète en une semaine. Il n’a pas vraiment la main verte, mais pourtant il n’abandonne pas, il s’efforce de faire de son mieux, et voilà comment on le remercie.

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Mer 19 Déc - 18:22
Penser l’avenir

formulaire

«Oh… »

C’était peu étonnant, en fait qu’il soit seul. Pas grand monde voudrait se charger des corps des morts.

Les feuilles tombèrent. Le regard de Béryl passa du petit monsieur aux feuilles, puis encore. Et encore.
Elle ne se ressaisit que quand il se retourna vers elle, observant la feuille qu’il lui donnait. Elle posa la tasse, et pris le papier.

Surprise, elle regarda l’homme qui s’assied sur son tabouret. Un formulaire ? Pour quelque chose d’aussi important ? un simple bout de papier comme ça ?

Mais comment aurait-il pu faire ? Alors, elle observa les écrits. Types de funérailles, cercueil, type de cérémonie, titan ? TITANS ? Vous voulez dire qu’il y avait des gens qui acceptaient d’être jetés à ces bestioles ? Pfoua, non merci. Elle raya. Trois fois. Plutôt mourir que de donner son corps aux titans.
M’enfin bon. Elle n’aurait peut-être pas le choix.
Dans tous les cas, elle choisit une crémation, peu chère, des funérailles banales. Rien de bien folichon.

Mais avant qu’elle ne termine son curriculum morituri, elle remarqua que sa tasse s’était éclipsée. Le jeune homme buvait dedans. Ah bon. Ok. Bah. Ça expliquait pourquoi la tasse n’était pas pleine, au départ… Boarf, elle n’en mourrait pas. Elle continua d’écrire.

Un bruit sourd, puis un bruit éclatant. Elle releva des yeux pour assister à la scène.

« Qu’est ce que… ? »

Elle le vit dans cette position, tout d’abord elle pensait qu’il était blessé. Mais … ça avait l’air d’aller. Il s’exprimait, à sa manière.

La plante était au sol, le pot explosé, lui à genoux. Elle n’a pas pu s’empêcher de lacher un sourire sonore. Comme un petit rictus moqueur.

« Ce n’est rien. Attends. »

Elle prit une espèce de décoration version tête de mort-probablement en bois ou quelque chose comme ça, qu’il y avait sur le côté. Sans demander l’autorisation, elle perça à l’aide de son couteau une espèce de cercle sur la partie supérieur. C’était suffisant.

Elle fit le tour, et ramassa un peu de terre du sol qu’elle mit dans la tête, avant de rempoter la plante. Elle réalisa qu’elle l’avait tutoyé. Oops. En même temps, il paraissait si mignon. Si fragile.

« Et voila »

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Béryl Exshaw
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Mar 25 Déc - 19:38
Elle est gentille, oui elle n’a pas rit de sa réaction ( ou presque pas) elle l’a aidé ( en prenant ses affaires sans lui demander son avis, mais c’est l’intention qui compte non ?) il se contente de se laisser tomber sur les fesses et de la regarder faire, silencieux comme à son habitude. Il esquisse un léger sourire lorsqu’elle reporte son attention vers lui, il se lève doucement, se tapote un peu les genoux histoire d’enlever la poussière. Il tousse un coup; puis reprend son air sérieux. Il retourne s’asseoir sur son tabouret et prend le questionnaire pour y lire les réponses. C’est seulement après quelques secondes qu’il le pose et hoche la tête positivement comme pour lui dire qu’il a bien comprit ce qu’elle souhaite. Il lâche un bâillement avant de repartir fouiller dans ses papiers. Faisant énormément attention à ne pas se cogner quelque part cette fois-ci Kei’ sort plusieurs proposition de design d’urne ou de pierre tombales. C’est glauque mais il aimerait savoir quels matériaux il aurait besoin si à l’avenir elle viendrait à nous quitter.

Il dresse plus ou moins le profil de sa cliente, lui posant quelques fois des questions, comme son âge, sa taille, son prénom, son nom et une phrase choc…  Une phrase choc ?! Ah ouais genre un truc qu’on doit écrire en mémoire du défunt, le rêve de Kei’ à toujours était de troller la famille de défunt en faisant inscrire une phrase complètement débile, mais bon pas sûr que cela soit au goût de tout le monde. Il rit tout seul quelques millièmes de seconde en pensant à ça, puis il se reprend, il finit par regarder un peu plus loin laissant la jeune femme écrire sa réplique en toute tranquillité. C’est une fois que  la cliente ai terminé ce petit travail qu’il reprend la feuille la range dans un petit dossier avec les autres feuille concernant cette dernière. Il lui tend sa carte avec un autre rendez-vous, hé oui ce genre de choses ne se fait pas en une heure et même s’il n’a pas vraiment de travail là tout de suite il doit passer différentes commandes pour que cette dernière puisse voir les différents produits de plus près. Il lui tend le petit bout de carton avec un grand et large sourire tout en attendant qu’elle se décide à le prendre. Ce n'est pas qu'il souhaite la mettre à la porte mais on va dire qu'ils ont fait tout ce qu'ils devaient faire et comme il n'est pas très doué pour faire la conversation il ne veut pas l'embêter plus longtemps.
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Sam 5 Jan - 18:14
Penser l’avenir

Urne

Comme il l’avait quasiment ignoré, Béryl se permit de poser son nouveau pot de plante à l’endroit où trônais l’ancien.

Il était revenu à sa place lui aussi, et hocha la tête doucement en voyant les réponses inscrites. Apparemment elle avait bien répondu.

Il sorti un autre papier avec des designs de design de pierres tombales et d’urnes, et une boule se nicha au creux du ventre de la jeune femme. Elle ne voulait pas se poser ce genre de question, alors que c’était pour cela même qu’elle était rentrée dans cette boutique.

Elle choisi une urne sombre, noire, rectangulaire, ornée de petites détails dorés et bleus. Tout ce qu’il y avait de plus banal. Et puis elle jugea que la crémation était « mieux » que l’enterrement. Elle ne supportait l’idée que pendant sa décomposition – si elle était enterrée, cela va de soi, des vers sortent de tout ses orifices.

La crémation était le bon choix, et si elle revenait en morceau détachés, ça serait moins de travail.

Vint la question de la phrase à écrire. Béryl voulait bien évidemment quelque chose de choquant, surtout pour sa famille.

« Laissez tomber les fleurs, amenez-moi plutôt une bonne bière bien fraîche. »

Parfait.

Alors elle rendit le papier, dans un silence toujours plus grandissant, et il lui tendit un petit papier, qu’elle saisit.

Un nouveau rendez-vous. Une mine surprise s’afficha sur le visage de la bleue.

« C’est tout ? »

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