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I - Récemment, plusieurs meurtres ont eu lieu dans l'enceinte du mur Maria. Des témoins disent avoir entendu le son d'une flûte quelques minutes avant l'agression. Coïncidence?
II - En voilà de biens beaux poèmes qui filent dans les recueils et les journaux du mur Sina. Il se dit au détour des ruelles que le nom du poète est inconnu, mais que ses sonnets renferment plus de messages qu'ils ne veulent bien laisser le croire.
III - Il parait qu'un restaurant du mur Rose fait des repas à -50% pour les membres du bataillon... Info ou intox ? L'offre semble néanmoins limitée dans le temps...
IV - On raconte que la Garnison a mis les bouchées doubles pour nettoyer et réparer l'armement des murs des districts de Maria.
V - Il paraît que les soirs de pleine lune, dans l'une des ruelles de Trost, on peut entendre les sanglots d'une femme. Mais lorsqu'on tourne dans la rue pour la rejoindre, ils cessent et la rue est déserte.
VI - Il se dit que des bruits très suspects auraient été entendus dans une vieille maison à l'abandon, du côté de Stohess. Certaines rumeurs disent que la famille qui vivait là a été sauvagement assassinée il y a plusieurs années et qu'ils hanteraient encore les lieux ...
Ce héros qui est en chacun de nous ❧ Allen
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Ce héros qui est en chacun de nous ❧ Allen
Brünhild S. Heisenberg
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Brünhild S. Heisenberg
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Jeu 10 Jan - 13:53
Ce héros qui est en chacun de nous
Traumatisée mais en vie. C’est ce qu’a décrété le médecin concernant l’état de Brünhild. Inutile de vous dire qu’en entendant ça, la jeune femme n’avait qu’une envie : lui coller son poing dans la figure. Elle n’était pas traumatisée, très secouée pourquoi pas, mais pas traumatisée. Elle avait quelques coupures ici et là sur les jambes résultants des débris qu’elle avait pu rencontrer lorsqu’elle courrait au sol, mais sinon, elle allait bien. Ce qui n’était pas le cas de son employée qui elle était très affectée, ou de ceux qui n’étaient simplement pas revenus.

Et puis, il y a Allen. Le jeune homme qui lui a sauvé la vie, sans qui elle ne serait probablement plus de ce monde. Et ça, Brünhild est du genre à savoir le reconnaître sans aucun mal. D’ailleurs, elle a décidé que tous les bénéfices qu’ils avaient fait en ce début de fête de l’hiver lui reviendrait à lui. C’était un bon investissement, elle en était sûre et certaine.

C’est pour ça qu’elle s’était rendu au même endroit que la première fois. Cet endroit où il avait tenté de lui dérobé la caisse. Ou elle l’avait attrapé et où elle lui avait plutôt proposer de bosser pour elle de temps en temps. Elle l’avait cherché un moment et avait fini par usé du même moyen que d’habitude pour le contacter. Alors, elle patienta. Elle attendit sans désespérer qu’il rejoigne la maison close qui, si elle était fermée, était tout de même sa maison. Et puis, il était employé, il pouvait bien frapper.
Brünhild S. Heisenberg
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Allen Leland
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Allen Leland
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Sam 12 Jan - 14:25

Ce héros qui est en chacun de nous

ft. brünhild
Il lui en a coller une bonne. Une belle raclée, rien que parce qu’il n’était pas là quand il avait eu besoin de lui. Allen avait espéré que ce festival, ou du moins sa présence là-bas passerait inaperçue. Il ne voulait pas que le Chef des bandits pour lequel il bossait, normalement en exclusivité, sache qu’il faisait quelques extras pour Brünhild. C’était son petit secret à lui. Du coup, il n’avait rien dit. Il n’avait pas craché le morceau. Peu importe les mauvais coups qu’il avait pris, de toute façon, il avait l’habitude d’être amoché. Il s’était contenté de dire qu’il avait pris un peu de bon temps, et ça avait d’autant plus énervé le vieil homme, mais au moins, il gardait son secret. Il n’avait pas envie que ce vieux débris se mette à causer des ennuis à Mademoiselle Brünhild. Surtout pas par sa faute. Après tout, elle le payait, elle. Et surtout, elle n’avait jamais osé la violence sur lui. Il ne fallait pas s’y tromper, Allen était loin d’être faible. Il encaissait. Il laissait faire. Mais il savait parfaitement rendre les coups. C’est juste que le faire lui attirait bien trop souvent encore plus d’ennuis et qu’il estimait en avoir assez sur le dos. Vraiment assez …

Il était repassé à Utopia. Bien vite, en réalité, il avait songé à retourner vers Brünhild, par politesse, pour prendre quelques nouvelles. Il savait qu’elle n’était pas blessée, évidemment, mais ça conscience lui dictait de passer, ne serait-ce que quelques minutes au moins. En approchant de la maison close, il avait eu la surprise – demi-surprise ? – de trouver le fameux ruban rouge accroché à l’une des fenêtres. Il passait souvent à Utopia, et c’est lui qui lui avait dit d’utiliser cette méthode lorsqu’elle voulait le voir, ou qu’elle avait besoin de lui. Il vint donc frapper contre la porte de bois, s’appuyant sur le mur à côté, patientant en sachant qu’elle n’allait sans doute pas tarder à venir lui ouvrir.
Allen Leland
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Brünhild S. Heisenberg
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Brünhild S. Heisenberg
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Dim 13 Jan - 0:35
Ce héros qui est en chacun de nous
Le ruban rouge. Elle en avait toujours sur elle, au fond. Parce que c’était toujours pratique un ruban. Qu’il soit pour nouer des cheveux ou pour attacher un client à un lien, ça faisait toujours son petit effet. Alors, lorsqu’Allen lui avait donné cette idée pour l’interpeler, elle n’avait pas trouvé ça idiot du tout, bien au contraire.

Elle était au comptoir, elle faisait un point sur les différentes personnes qu’elle avait approché. Des jeunes inexpérimentés. C’était bien, en général. Mais, certains clients préféraient les hommes ou les femmes plus capable. Ils aimaient que les choses soient prises en main.

Elle sursauta presque en entendant les deux coups sur la porte. Levant les yeux de ses livres, elle les referma et les glissa dans un tiroir avant d’approcher pour ouvrir à son employé à temps partiel. Un sourire faible étira les lippes parfaitement dessinées.

« Allen. Ravie de vous voir. Entrez. »

Elle laissa le jeune homme refermer derrière lui et approcha du comptoir.

« Comment vous vous portez depuis… que nous sommes revenus ? »
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Allen Leland
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Dim 13 Jan - 10:55

Ce héros qui est en chacun de nous

ft. brünhild
Comme prévu, il avait attendu là moins d’une minute avant que le cliquetis du verrou ne le fasse réagir, qu’il ne se redresse pour se tourner vers la jeune femme qui apparaissait dans l’encadrement de la porte. Elle lui avait sourire, un faible sourire, un peu pâle, mais à la vue de ce qu’elle avait pu vivre et surtout voir de ses yeux à Odelia, il estimait qu’elle était probablement dans un état normal. Il ne doutait pas que Brünhild s’en remettrait facilement. Si elle avait sans doute une certaine fragilité – comme tout le monde – elle savait visiblement bien la cacher et surtout, au-delà de ça, elle était dotée d’une force de caractère qu’il avait toujours trouver très impressionnante.

Elle l’avait laissé entrer, et il avait donc précautionneusement refermer la porte derrière lui avant de la suivre jusqu’au comptoir. Il était venu poser ses coudes, sur ce dernier, se penchant un peu en avant pour l’observer. Lui, il allait bien. Alors il haussa les épaules, de façon un peu nonchalante. Les morts qu’il avait vues étaient certes gravées dans son esprit, mais ça ne l’affectait pas outre mesure. Il ne connaissait pas ces gens. De plus, il avait mis toute son énergie pour se concentrer à les sortir de cet enfer, ce jour-là, et il n’avait pas spécialement eu le temps de se morfondre ou de désespérer plus que ça. « Ma foi plutôt bien. » Il ne lui fera cependant pas l’offense de l’un de ses sourires, par politesse, estimant que ce n’est clairement pas le moment de jouer à ça. Ni de montrer aussi … enjoué que d’ordinaire. « Mais et vous Brünhild, comment vont les choses ? » Il ne fallait pas oublier qu’elle avait perdu quelques employés … il ne savait pas trop dans quelle mesure cette femme était attachée à tout ce beau monde, cependant.
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Brünhild S. Heisenberg
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Brünhild S. Heisenberg
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Lun 14 Jan - 21:33
Ce héros qui est en chacun de nous
La jeune femme s’installa au comptoir, accoudée dessus. Elle n’avait pas fait d’effort considérable pour se présenter mais elle était toujours parfaitement maquillée et habillée, rien ne pourrait faire penser que quelque chose avait changé. Sauf peut-être l’ombre au fond de ses grands yeux clairs. Une ombre qui l’avait conquise à l’instant ou elle avait vu l’une de ses filles être arrachée par un titan, à l’instant ou elle avait vu le sang gicler et se répandre sur le torse de cet être immonde.

Son regard n’avait jamais plus été naïf dès lors qu’on l’avait forcée à se vendre. Mais voir la cruauté de l’être humain et voir l’horreur de se faire dévorer par un monstre, les choses sont différents. Et Brünhild le sera à jamais après ça. Elle aurait aimé pouvoir proposer une ristourne aux hommes de l’armée en poste à Utopia pour qu’ils puissent se détendre quelques heures mais, bien vite elle se fit une raison : elle n’avait ni les moyens financiers ni les moyens humains d’entreprendre une chose pareille.

Allen, lui, semblait se porter comme un charme. Et au fond, c’était rafraîchissant. C’était lui le héros dans cette histoire. Elle extirpa une clé de ses jupons et la glissa dans la serrure du meuble sur lequel ils étaient accoudés. Après quoi, elle en sorti une petite boîte en bois finement gravée du nom de la maison close et elle la glissa vers Allen.

« Ton dû. Pour ce jour-là. »

Il y avait beaucoup, bien sûr. Trop peut-être. Mais c’était la moindre des choses. Et puis, elle avait des salaires en moins, elle pouvait bien s’autoriser ça.

« Tant mieux si tu vas bien, Allen. Tu es quelqu’un de bien, j’aurais été peinée de savoir que tu ruminais. »

Pour sûr qu’elle aurait appris sa manière de vivre qu’elle l’aurait embauché et logé immédiatement. Mais, elle n’en savait rien. Elle ne pouvait pas savoir.
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Mer 16 Jan - 10:05

Ce héros qui est en chacun de nous

ft. brünhild
Il l’observe avec attention. Il y a probablement quelque chose dans changé chez elle, il le sent et il voit, mais il ne saurait dire quoi, il ne parvient pas à mettre le doigt dessus. Il suppose juste qu’il n’y a finalement rien d’étonnant à cela. Voir la mort en face, on dit que ça vous change un homme. Ce doit être ça. Personne ne s’attends à se retrouver face à face avec un titan, personne sauf les soldats qui le choisisse en connaissance de cause, évidemment. La sécurité des murs avait été tenue pour acquise durant si longtemps … un mur brisé, c’était aussi la chute de bien des espoirs et la naissance de bien des nouvelles craintes.

Elle fouille dans un meuble, sous le comptoir en réalité. Et puis, elle pose une boîte sur ce dernier qu’elle pousse légèrement dans sa direction. Il pose un doigt dessus, il observe l’objet un instant. Il a déjà vu cette fameuse boîte, là-bas, au festival, c’est celle qui contenait la recette du jour. Les affaires marchaient bien, avant cette explosion, alors, lorsqu’il l’ouvre, il n’est pas surpris d’y trouver une belle somme. C’est plus que tout ce qui a pu passer entre ses mains ces dernières années. Alors il soupire. « C’est bien trop, et vous le savez bien. » C’est plus que le salaire prévu, déjà. Bien plus. C’est la totalité des encaissements du festival, il n’a aucun doute là-dessus. Il ne sait pas trop pourquoi elle lui offre tout ça … mais au fond, en a-t-il vraiment besoin ? Il en doute. Il vit simplement. Il a l’habitude de la misère, il s’en accommode depuis des années maintenant. En fait, il a même parfois tendance à dépenser les quelques pièces qu’il ramasse dans des jeux futiles. Et il sait qu’il n’a aucun droit de faire ça, avec cet argent qui en quelques sortes, est tâché de sang humain. « Vous avez perdu beaucoup, là-bas. Financièrement, j’entends. Vous devriez utiliser ça pour remonter la pente. » Embaucher de nouvelles filles, par exemple.

Il ouvre la boîte, attrape quelques pièces d’or. L’équivalent d’un salaire, celui qu’elle lui avait promis à la base, peut-être plus, peut-être un peu moins, il ne prend pas la peine de compter. Et puis, il referme, repousse l’objet. « C’est pas mon genre de ruminer. » Après tout, il avait la chance d’avoir une certaine force de caractère. « Et c’est encore moins mon genre de profiter d’une telle situation, M’dame Brünhild. »
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Brünhild S. Heisenberg
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Brünhild S. Heisenberg
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Mer 16 Jan - 23:52
Ce héros qui est en chacun de nous
Elle n’avait pas pensé qu’elle devrait un jour se battre pour que quelqu’un prenne l’argent qu’on lui donnait. Un soupir quitta les lippes parfaitement dessinées et elle repoussa la boîte vers lui, l’air déterminée.

« Dis donc Allen, depuis quand on rechigne lorsqu’on te propose quelques pièces supplémentaires. »

Elle n’avait jamais réellement expérimenté la chose mais, le brun ne semblait pas être du genre à se faire prier. Au fond, elle ne le connait pas tant que ça. Elle glissa une main dans sa tignasse et secoua un peu la tête.

« C’est la somme que je te dois pour ton rôle de sauveteur. Je serais morte, sans toi, Allen. Ou bien je serais encore là-bas, et ç’aurais été pire. Alors c’est bien le moins que je puisse te donner pour te remercier. Ne t’en fais pas pour la maison, elle remontera. Cette catastrophe aura le mérite de mettre à la rue des hommes et des femmes qui seront bien contents de trouver ici refuge et travail, je ne me fais aucun souci. »

Non, au fond, tu t’en sortais bien. Tu avais déjà plusieurs personnes dans le collimateur et tu étais sûre de pouvoir rouvrir avant le week-end.

« Disons que c’est une prime de risque. »

Un sourire ponctue ta phrase et tu hésites un peu. Jamais elle n’a su comment le jeune homme vivait.

« Le jour où tu as besoin d’un emploie stable, Allen. Dis-le-moi. Je serais ravie de t’embaucher ici. »
Brünhild S. Heisenberg
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Allen Leland
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Lun 21 Jan - 12:22

Ce héros qui est en chacun de nous

ft. brünhild
Il hausse les épaules. Être payé pour son boulot, oui. Profiter de certaines situations pour empocher plus … non. Bandit, mais bandit honnête, Allen était un véritable paradoxe. Il apprécie Brünhild, il n’aimerait pas avoir l’impression de lui voler de l’argent, en quelques sortes, et ce même si elle était en train de le lui offrir gracieusement. « Mon rôle de sauveteur … » Comme s’il allait la laisser mourir. Ce n’était pas un travail, ça, c’était tout ce qu’il y avait de plus normal au monde. Quel genre d’être humain appréciait de voir mourir les gens de son entourage ? Pas lui, en tout cas. Il n’estimait pas devoir être payé pour avoir pris soin d’elle, surtout que, si ce n’était que ça, il avait très largement échoué dans sa tâche en laissant mourir certains des employés de la maison close. Piètre garde du corps, n’est-ce pas, quand on y réfléchissait bien ? Il avait fait ce choix avec âme et conscience, cependant. Il avait profité de cet équipement, et il en avait fait profiter Brünhild, et elle seule. Il n’était pas retourné chercher les autres, il ne s’était pas non plus battu pour sauver les vies qui s’étaient éteintes sous son nez. Il n’était pas taillé pour ça, du moins, c’est ce qui s’était imprimé dans sa tête au fil du temps.

« Bien … j’accepte pour la prime de risque, alors. » Pas pour le reste. En fait, il essayait de se convaincre lui-même, juste parce qu’elle semblait insister. Ça faisait beaucoup d’argent. Si bien que là, comme ça, il avait beau essayer d’y réfléchir, il ne savait même pas quoi en faire. « J’y penserais. Pour l’instant c’est … compliqué. » Parce qu’il n’était pas libre, tout simplement. Il aurait pu accepter, il avait largement le temps de bosser à temps plein ici, surtout en ce moment. Le hic, c’était encore et toujours le caractère déviant de son « boss ». Il aurait pu prendre Brünhild en grippe juste à cause de lui, et ça, c’était hors de question. « Mais ça ne saurait tarder, je crois. » Question de semaines, de mois, sans doute. Enfin, il l’espérait.
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Brünhild S. Heisenberg
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Brünhild S. Heisenberg
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ft. : Yennefer de Vengerberg - The Witcher
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Ven 25 Jan - 21:50
Ce héros qui est en chacun de nous
La jeune femme sait qu’il y a des hommes qui ne se font pas prier pour prendre l’argent qu’on leur donne de bonne foi, et ce même s’ils n’y ont pas le droit. Elle sait également qu’Allen n’est pas de ceux-là. Au bout du compte, elle apprécie que le jeune homme lui tienne tête là-dessus. Ça prouve qu’elle a raison, qu’il est de bonne composition et qu’il a un bon fond. Une fois encore, la Mutter avait tapé juste en engageant cet homme. C’est aussi pour ça qu’elle voulait l’embaucher à temps plein. Et s’il n’y avait pas de sécurité à faire, elle était sûre de pouvoir le former sur un autre métier s’il le souhaitait. Elle ne se formalisait pas pour ça. Elle avait confiance en lui à ce niveau-là, et il n’était pas aisé de gagner sa confiance ainsi.

« Bien, j’en suis ravie. »

Un sourire amusé étira le coin de ses lèvres alors qu’il réfléchissait. Brünhild, quant à elle, continuait de noter les dépenses dans son carnet. La situation n’était pas encore catastrophique mais, elle devait penser à recruter rapidement. Elle allait pouvoir rouvrir à temps partiel en attendant, mais ça ne couvrirait pas tous les frais.

« Et bien, dès que tu sauras me dire que tu es libre, viens me voir. Le poste t’attendra toujours. »

Elle était sérieuse. Elle n’imaginait pas engager quelqu’un d’autre à la place du brun. Un soupir quitta finalement ses lèvres alors qu’elle passait sa main parfaitement manucurée dans son épaisse chevelure.

« D’ailleurs, si tu connais des personnes qui souhaitent trouver un travail stable et qui peuvent être intéressés pour vendre leurs charmes, n’hésite pas à les rediriger vers moi. Le personnel de qualité commence à se faire rare. »

Ou alors, les jeunes femmes étaient effrayées par l’idée qu’on leur avait donné d’une prostituée. Brünhild faisait un énorme travail de sensibilisation à ce sujet autour d’elle mais, ça n’était jamais aisé.
Brünhild S. Heisenberg
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