RSS
RSS

I - Récemment, plusieurs meurtres ont eu lieu dans l'enceinte du mur Maria. Des témoins disent avoir entendu le son d'une flûte quelques minutes avant l'agression. Coïncidence?
II - En voilà de biens beaux poèmes qui filent dans les recueils et les journaux du mur Sina. Il se dit au détour des ruelles que le nom du poète est inconnu, mais que ses sonnets renferment plus de messages qu'ils ne veulent bien laisser le croire.
III - Il parait qu'un restaurant du mur Rose fait des repas à -50% pour les membres du bataillon... Info ou intox ? L'offre semble néanmoins limitée dans le temps...
IV - On raconte que la Garnison a mis les bouchées doubles pour nettoyer et réparer l'armement des murs des districts de Maria.
V - Il paraît que les soirs de pleine lune, dans l'une des ruelles de Trost, on peut entendre les sanglots d'une femme. Mais lorsqu'on tourne dans la rue pour la rejoindre, ils cessent et la rue est déserte.
VI - Il se dit que des bruits très suspects auraient été entendus dans une vieille maison à l'abandon, du côté de Stohess. Certaines rumeurs disent que la famille qui vivait là a été sauvagement assassinée il y a plusieurs années et qu'ils hanteraient encore les lieux ...
(opale) drink up me 'earties.
Le Deal du moment :
Pokémon EV06 : où acheter le Bundle Lot ...
Voir le deal

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
(opale) drink up me 'earties.
Allen Leland
༄ peuple des murs
Allen Leland
Messages : 50
Date d'inscription : 15/12/2018
ft. : Ookurikara (Touken Ranbu)
Pts : 240
Dim 30 Déc - 5:13

drink up me 'earties

ft. opale.
Ah, Allen. Le moins qu’on puisse dire, c’est ces dernières années, il était passé maître en matière de paris qui tournent mal. C’était toujours des choses stupides, des enjeux sans intérêts, et pourtant, ça finissait toujours très mal. Ce soir, il avait eu la mauvaise idée de se lancer – sans doute sous l’effet de la dose d’alcool qui se baladait dans son sang – dans un défi ridicule dont la récompense n’était ni plus, ni moins qu’une jolie fille. Ou plutôt, le baiser d’une jolie fille. Il n’avait pas réfléchi, tout simplement parce que réfléchir, c’était pas son truc. Pas qu’il soit stupide, non. Disons plutôt qu’il fallait toujours qu’il se laisse emporter.

Il avait bu. Il avaler chacun des verres qui avaient été déposés sous son nom et il avait plutôt facilement voler la victoire à cette espèce de gros plein de soupe avant de se lever, triomphant pour réclamer son du et … et se retrouver nez à nez avec le mari et ses frères. Trois gars baraqués et au top de leur forme tandis que lui était chancelant, titubant. Normalement, Allen ne fuyait pas ce genre de bagarre de taverne. Il savait se défendre. Il était tout à faire capable de lancer ses poings dans quelques nez avec adresse … mais pas ce soir. Ce soir, il était bien trop ivre. Alors il avait fui la taverne avec quelques coups. Ce soir, c’est son nez à lui qui avait fini en sang, et son bras qui avait fini entaillé par une bouteille cassée. Après ça, il avait fait l’erreur monumental d’utiliser l’équipement tridimensionnel volé quelques années auparavant par ses soins pour se mettre à l’abri sur un toit … et il s’était écrasé sur les tuiles, lamentablement, glissant jusqu’à la gouttière en pestant contre le monde entier. « Connerie de crochet d’merde. »
Allen Leland
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Dim 30 Déc - 5:54



in the night
In the night I sit down as if I'm dead
In the night I realize this infection



☾☾ Le goût d'être libre. De pouvoir toucher les étoiles. D'en espérer s'en approcher tout du moins. Ici, perché sur ce toit, tu les vois. Si belles. Si étincelantes. Elles rayonnent et tu laisses un sourire passer tes lèvres. S'agrandir jusqu'à dévoiler tes dents.
Un sentiment.
Il semble si serein. Il est si joyeux en réalité. Parce que l'air est frais. Les voix se tarissent à l'horizon. Le silence règne presque. Seul les oiseaux passent de temps à autre. Tout semble si calme actuellement. Et assise sur le bord du toit, tu admires cette vue. Une vue qui t'étais inaccessible il y a encore quelques années. Que tu dévores aujourd'hui sans pitié.

Joyeuse, tu viens étirer tes bras devant toi. Dressant une main vers le ciel ensuite. Tu aimerais la saisir, mais ton rêve s'achève par un bruit. Tu vois soudainement quelqu'un arriver. Parano, tu sors ton couteau immédiatement.
Ce sont eux.
Mais ce n'est qu'un pauvre type ivre. Qui se casse lamentablement la gueule. Il heurte une tuile avant de rouler jusqu'à la gouttière. Pendant une brève seconde, tu le regardes sans bouger. S'il était tombé, il serait tombé. Tout seul. Comme un grand et tu n'aurais rien fait.
Par manque de confiance.
Reculant d'un pas, tu entreprends de partir. Le laissant derrière toi. Sans scrupules. Sans une once de regret. Mais tu l'entends. Et ton regard se pose sur lui. Il est seul. Blessé de ce que tu vois. Ivre certes, mais sûrement trop pour être un réel danger. Alors tu oses, Opale. Pour une fois. C'est aussi à cause de son équipement. C'est celui de l'armée, non ? Tu ranges ton couteau gentiment.

« Tu vas bien ? »
Le vouvoiement n'est pas ton fort, tu l'admets, mais ta voix est claire. Cristalline et tranquille. Tu essayes en tout cas alors qu'il reste de la méfiance naturelle. Une femme seule la nuit risque beaucoup. Surtout par ici. Surtout toi et les rumeurs que certains font circuler.
Un soupire.
Tu tends la main alors que tu t'approches plus près finalement. T'accroupissant, tu souris. Légèrement. Faisant ressortir ton côté gentille.
« Tu as l'air sacrément blessé, tu ne devrais pas bouger ou entreprendre ce genre de choses... »
Tu montres le toit, son équipement. Ce n'est pas un bon combo dans son état.

CODAGE PAR AMATIS

Invité
Revenir en haut Aller en bas
Allen Leland
༄ peuple des murs
Allen Leland
Messages : 50
Date d'inscription : 15/12/2018
ft. : Ookurikara (Touken Ranbu)
Pts : 240
Dim 30 Déc - 23:02

drink up me 'earties

ft. opale.
C’est la faute aux crochets, oui. Forcément. Celle du mur aussi, pendant qu’on y est. Ou des tuiles. Il ne bouge même plus, trop occupé à exprimer sa rage, son mécontentement en grognant et en marmonnant des trucs tout à fait incompréhensibles. Il est dans un état … c’est aussi triste que risible. Il n’a même pas la force de se redresser, et c’est à croire que son instinct de survie a foutu le camp en même temps que son équilibre et le reste de son cerveau, vu qu’il ne réagit même pas lorsque cette voix lui parvient aux oreilles. C’est la voix d’une femme, et ça le rassure. Peut-être à tort, mais il n’est pas en état de voir plus loin que le bout de son nez, on l’aura compris. « Tranquille, la forme, et toi ? »

Il finit par faire un effort, il prend appui sur ses mains et se hisse, tant bien que mal, relevant la tête pour finalement saisir la main qu’elle lui tend. Elle pourrait bien faire équipe avec ses poursuivants du soir, il n’y verrait que du feu à ce moment précis. Abruti par l’alcool. « Mh … ça peut aller, en vrai. » Il ment. Il est juste totalement à l’ouest, trop pour se rendre réellement compte de son état actuel. Le sang coule le long de son bras, s’échappe de son nez, aussi. Bref. Il fait peine à voir et il finit même par se laisser retomber en arrière, haletant. « J’ai perdu un pari. Tout ça pour une nana … pas si belle que ça en plus. J’aimais ni ses cheveux, ni son visage, et si t’avais vu la forme de ses yeux. » Il grimace. Il en fait des caisses et en plus, il parle trop. Beaucoup trop.
Allen Leland
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Lun 31 Déc - 1:32



in the night
In the night I sit down as if I'm dead
In the night I realize this infection



☾☾Il parle. Peu d'abord et tu ne dis rien, mais il parle plus ensuite. De plus en plus à mesure qu'il tente de te faire croire des choses. Qu'il va bien notamment. Il saigne beaucoup. Tu le vois lorsqu'il se relève en tenant ta main.
Ça coule.
Un peu trop à ton goût et tu t'apprêtes à lui dire quelque chose. Comme de s'asseoir finalement, mais il tombe. Se retrouvant au sol à nouveau et tu te demandes. Ce que tu vas faire. Soupirant silencieusement, tu l'écoutes avant d'essayer de t'imaginer. Cette femme en question. Visiblement d'une beauté inexistante, mais vu son état pouvait-il seulement la voir réellement ?
« Un vrai canon que tu as vu là dis donc. »
Tu plaisantes alors que tu t'approches. Avec précaution. Il ne semble pas vouloir faire quoique ce soit. Si ce n'est rester là à comater. Alors doucement, tu viens poser un genou au sol devant lui.
L'observant.
De plus près. Il semble assez amoché.
« Dommage qu'elle n'était pas si belle que ça. Mais vu l'état dans lequel tu es, j'imagine que toute manière tu n'aurais pas eu le plaisir de la ramener jusqu'à ton pieu. Et vu ton état d’alcoolémie, tu n'aurais sûrement pas assuré au lit. Alors... au final c'est peut être le mieux que tu pouvais espérer. »

Tu parles beaucoup toi aussi. Pour te foutre à moitié de lui en plus de ça. Pour rigoler un peu également. Souriant à nouveau, tu oses encore. Posant une main sur sa joue, tu relèves son regard. Légèrement. Juste assez pour mieux voir.
Son nez.
« Tu saignes pas mal du nez. Et du bras aussi. Hum... »
Un soupire. Tu vas devoir faire quelque chose. Au moins un minimum. Alors tu déchires le bas de ton t-shirt. Il n'est pas très épais, une chance pour lui. Et il y avait un trou dedans en prime. Alors ça aide à déchirer tout ça sans avoir l'air stupide.
Sans tenter dans le vent.
« Ne bouge pas. »
C'est d'abord de son bras dont tu t'occupes. Enroulant ton morceau de t-shirt autour. En serrant assez pour stopper autant que possible le sang, mais pas le couper. Tu as l'habitude. De panser les plaies avec les moyens du bord.
« Pour ton nez par contre... »

Il a de la chance sûrement. Que tu sois sans gêne. Bien que tu n'aimes guère le faire devant des gens que tu ne connais pas.
Tu le retires.
Le haut qu'il te reste et tu viens le plaquer sur son nez. Doucement. Sans trop de violence parce que tu risquerais de le faire couiner.
« C'est tout ce que j'ai sous la main, désolée. Tu vas devoir te contenter de cela pour l'instant. »
Heureusement que tu le portes. Ce bandage sur tes attributs féminins. Il t'es utile pour ne pas te blesser. Quand tu fuis ou quand tu cours.
Quand tu grimpes aussi.
« C'était quel genre de pari pour en arriver là ? Tu devais te taper la nana à la fin ? Ou bien ils te la donnaient peut-être ? »

CODAGE PAR AMATIS

Invité
Revenir en haut Aller en bas
Allen Leland
༄ peuple des murs
Allen Leland
Messages : 50
Date d'inscription : 15/12/2018
ft. : Ookurikara (Touken Ranbu)
Pts : 240
Mar 1 Jan - 17:05

drink up me 'earties

ft. opale.
Il a le regard vide tellement il est dans le brouillard. Elle est là. Devant lui. Il l’a vue. Pourtant, son regard se pose partout, sauf sur elle. C’est même pas fait exprès, parce que d’habitude, vous l’aurez compris, Allen ne se prive pas pour user et abuser de sa capacité à regarder une fille. Cela dit, même avec le nez pété, il trouve le moyen de sourire et même de laisser échapper un rire sincère. Ça lui donne l’air encore plus stupide, mais bon. « Pour qui tu me prends ? Jamais le premier soir, je suis pas un mec facile. » Et ça, ce n’est ni un mensonge, ni une plaisanterie, c’est la vérité, la vérité vraie. C’est pas son genre. Il distribue les baisers, il flirte, il drague, il fait du charme, mais ça s’arrête là. C’est le jeu qui l’amuse, le reste, ça ne l’intéresse pas plus que ça. Ça ne lui fait pas envie, curieusement.

Il ne la regarde droit dans les yeux que lorsqu’elle vient lui relever la tête. Elle l’observe, alors il l’observe. Son nez … ? Ah. Ouais. Il porte les doigts à son nez, il grimace. « Il m’a pas loupé cet enfoiré avec son coude. » Ouais bah en même temps, c’était sa faute. Toujours à faire le malin. Toujours à se mêler à des jeux aussi stupides que dangereux, au final. Il n’était pas à plaindre, Allen avait un capital crétin relativement élevé, fallait pas l’oublier. Il regarde son bras maintenant. C’est coupé … c’est pas bien profond, mais ça saigne, ouais, effectivement. « A quel moment c’est arrivé ça … » Il sait plus. Sur le coup, il n’a probablement pas senti la lame. Ensuite il a dû oublier. Il hausse les épaules. Elle se redresse, elle déchire son t-shirt et … il n’en perd pas une miette. A l’ouest, hein ? Faut croire qu’il y a des choses que ses yeux n’ont pas envie de manquer. Elle vient serrer le bout de tissu arraché à son haut autour de son bras. Maintenant, il l’observe, en silence. Forcément. C’est mieux que les tuiles du toit d’en face. Surtout qu’elle finit par le retirer totalement pour éponger le sang qui s’échappe de son nez abîmé. Cette fois, c’est lui qui soupire, et ça lui fait mal au nez de soupire. Il bouge, ça lui fait mal partout de bouger, mais il se débrouille quand même pour retirer sa chemise. Bon ok, y’a du sang dessus, elle est arrachée, mais … c’est mieux que rien. Il la lui balance. « Met ça. » Il détourne les yeux maintenant. Décidément, ce type est vraiment bizarre. « Tu peux pas rester … comme ça, dehors. Surtout la nuit. » Il est un homme, il sait ce que les hommes ont dans le crâne parce que ça lui passe par la tête aussi. Lui il s’en fou de se balader torse nu, il n’a pas de pudeur. « Un pari sans intérêt pour un gain sans intérêt. Mais c’est habituel pour moi, les trucs sans intérêts, faut bien s’amuser. » Il souffle. Grimace, et il finit par s’allonger sur les tuiles glacées. « C’était juste un baiser. Je prends jamais plus qu’un baiser. »
Allen Leland
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Mar 1 Jan - 19:22



in the night
In the night I sit down as if I'm dead
In the night I realize this infection



☾☾Il semble vraiment ailleurs. Un peu trop bourré. L'alcool fait des ravages indéniables. Tu l'aides avec les moyens du bord. Parce que tu ne crains rien pour le moment. Tu le sens.
Tu le vois.
Et surtout ce n'est pas un choix à faire. Entre lui et toi. Il n'y a que lui à aider ici. Alors tu le fais simplement. Le laissant continuer à parler. Son discours est encore cohérent. C'est déjà bien. Lorsque tu as fini de donner ton t-shirt en sacrifice pour éponger le liquide vermeille, tu l'observes. Il t'observe. Il détourne le regard, tente de bouger. Il enlève sa chemise avant de te la donner. Et c'est toi.
Qui le regarde.
On ne se prive jamais d'observer. Un corps qui n'a pas passé la soixante. Bien fait de sa personne. Tu as le droit d'observer également. Avant de prendre ce qu'il t'offre pour l'enfiler.
« Merci. Il est vrai que la nuit peut être difficile pour une femme par ici. »

Tu en sais quelque chose. C'est bien pour cela qu'il ne te quitte jamais. Ce couteau de chasseur que tu as piqué en remontant à la surface. Et dans ce songe éphémère, tu écoutes la suite. De ce fameux pari qui ne s'est pas bien fini.
Visiblement.
« Alors tu n'as pris qu'un baiser et ensuite ? Un mec t'as tabassé parce que ? C'est la fille qu'il voulait ? Il ne devait pas avoir beaucoup de goût si ce que tu dis sur elle est vraie... »
Tu tentes le ton léger. La plaisanterie avant d'enlever ton t-shirt de son nez. Une seconde pour voir ce qu'il en est.
C'est moche.
« Tu es sûr qu'il n'est pas cassé ou quelque chose comme ça ? ... »
Tu ne sais pas. Dans le temps, on t'as brisé le bras. Une cheville et un poignet. Mais jamais le nez alors tu ne saurais dire.
« Tu connais quelqu'un qui pourrait t'aider ? Un médecin ou bien quelqu'un qui s'y connaît ? Je ne suis pas vraiment assez calée pour te venir en aide complètement, je le crains. »

Tu le trouves mignon. Bien que son visage et son état le font passer pour un idiot de temps en temps. Il est plutôt mignon. Et tu souris en y pensant. Comme quoi la méfiance est passagère. Un peu trop influençable par la douceur des autres.
Les mensonges.
Tu n'y penses pas. Il pourrait t'attaquer ou se jouer de toi, mais tu n'y réfléchis pas. Juste parce qu'il parle de lui. Stupide.
« Tu vas rester allongé ici ? Tu ferais mieux de rentrer chez toi après avoir demandé de l'aide, tu ne crois pas ? »
Ce n'est pas une bonne idée pour lui de dormir là.

CODAGE PAR AMATIS

Invité
Revenir en haut Aller en bas
Allen Leland
༄ peuple des murs
Allen Leland
Messages : 50
Date d'inscription : 15/12/2018
ft. : Ookurikara (Touken Ranbu)
Pts : 240
Mer 2 Jan - 1:56

drink up me 'earties

ft. opale.
Difficile, ouais. Il le sait. Bien pour ça qu’il préfère qu’elle ait sa chemise et qu’elle évite de se balader avec ces simples bandages sur la poitrine. C’est qu’il sait jouer les gentlemen quand il s’y met. Quand il fait l’effort, aussi. M’enfin. Il souffle. Il est mieux allongé, tiens. Ça le détend. Ça apaise un peu la douleur des quelques hématomes qui parsèment son corps. Sans doute le froid des tuiles dans son dos. Il l’écoute, en observant le ciel. Visiblement, ses exploits de la soirée semblent l’intéresser au plus haut point … au moins une que ça amuse. Ça le fait sourire. « Je l’ai pas pris, ce baiser. » Ouais, c’était le pire dans l’histoire, t’avais même pas obtenu tes gains. Bon, au final, c’était pas si grave. « C’était sa femme. » Et voilà qu’il se met à rire maintenant. Quand il pense, c’était marrant comme situation. Sur le moment, non, mais maintenant qu’il était en sécurité, il ne pouvait pas s’empêcher de rire en se remémorant le moment où il était tombé nez à nez avec le mari de la blonde. « C’était qu’un bourgeois qui sait pas tenir sa femme … » Après tout, elle n’avait participé à tout ça contre sa volonté, à la base, elle était même là de bon cœur et avait tourné autour d’Allen pendant un bon moment. C’est même ce qui l’avait persuadé de faire ce jeu stupide, au final. Qu’est-ce qu’il ferait pas pour faire l’intéressant … sérieusement.

Il grimace un peu. Interrompu dans ses délires sans doute liés à l’alcool par la douleur de son nez. « Je sais pas. » Il était très probablement cassé, en vérité. Mais c’était pas la première fois. Il verrait ça en rentrant au camp, comme toujours. Ce n’était pas urgent, ça allait s’arrêter de saigner tout seul. « Arrête de t’inquiéter, tu veux ? Tout va bien. » Même avec trois côtes pétées et une jambe en moins, ça allait toujours bien avec lui de toutes manières. Il n’avait pas le sens des priorités, juste un instinct de survie particulièrement développé qui lui faisait dire qu’il était assez fort pour survivre à bien des blessures et des douleurs. Y’avait qu’à le regarder. Même en sang, il trouvait le moyen de se marrer cette espèce de crétin.

Il tourne la tête vers elle. Il l’observe, au clair de lune. « Pourquoi pas ? Je suis bien moi ici. Je pourrais dormir ici… » Et il serait réveillé demain matin par un caillou ou un seau d’eau. Un truc dans le style. « Et toi, c’est quoi ton nom ? Pourquoi t’es là, toute seule sur ce toit au beau milieu de la nuit ? » Il soupire. Il détourne à nouveau le regard, porte la main à son nez, le fait bouger. Au final, ça va. Ça fait mal, mais ça va. Ça bouge pas. Ça fait pas de bruit bizarre. « Et puis j’ai pas de chez moi. Plus maintenant. Et c’est très bien comme ça. »
Allen Leland
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Jeu 3 Jan - 13:18



in the night
In the night I sit down as if I'm dead
In the night I realize this infection



☾☾C'est la surprise. Elle se lit parfaitement sur tes traits. Il n'avait même pas eu son baiser au final. C'était presque triste à ce stade, mais quand tu entends la suite. Non, ça te fait rire toi aussi. C'est la manière dont il en parle que tu trouves drôle. Un homme qui ne sait pas tenir sa femme.
Tu le plains.
Un peu. Presque. Seulement un instant parce qu'au final, ça donne des situations drôles. Lui ne doit pas s'amuser en revanche avec une épouse si légère. Les autres en revanches... comme vous en ce moment.
« Il n'a pas de chance le pauvre homme. Avoir une femme aux mœurs si légères... Je ne veux pas savoir de qui seront vraiment ses gamins. »
Tu ris en y pensant. C'est moche en réalité, mais actuellement ça te fait rire. Peut être parce que tu compatis surtout pour lui. Il saigne du nez et il est blessé un peu partout. Tout ça a cause d'elle.
C'est triste.

Il te demande d'arrêter de t'inquiéter et tu hoches la tête. Si c'est ce qu'il souhaite, tu ne vas pas t'imposer. Tu gardes tes mains pour toi, jetant seulement un coup d'oeil de temps à autre.
Pour être sûre.
« Effectivement, à cette heure tu es plutôt bien ici, mais demain matin ce sera autre chose... Tu veux vraiment te faire réveiller par des gamins insolents ? Si tu reçois un caillou dans le nez, tu feras quoi hein ? »
Tu ris en imaginant la scène. Et pourtant, ce n'est pas drôle le pauvre. Ça pourrait même faire très mal, mais quand tu le vois remuer son nez de la sorte, tu te demandes... pendant une seconde, tu as mal pour lui d'ailleurs.
Tu frissonnes.
En t'imaginant la douleur qu'il s'inflige à le faire bouger comme ça, mais visiblement... ça a l'air d'aller. Peut-être qu'il n'est pas cassé en fin de compte. Ce serait une bonne nouvelle.
« Je suis Opale. J'apprécie seulement de pouvoir regarder la lune et les étoiles. Alors je viens souvent sur les toits pour les regarder. Au moins... tant que je ne tombe sur personne, c'est les moments les plus tranquilles, tu ne penses pas ? »

Si tu ne tombes sur personne, en effet. Mais ça aurait pu être bien pire. Tu aurais pu tomber sur un homme bien plus désagréable que lui. Alors tu n'en es pas mécontente.
« Est-ce que... tu veux venir avec moi ? »
C'est bien la première fois. Ou du moins une des seules fois où tu proposes à un inconnu de te suivre. Mais tu ne sais pas, tu as l'impression qu'il est gentil. Tu te laisses peut-être avoir encore une fois, mais pour l'instant...
Tu y crois.
Alors tu lui proposes pour lui offrir un toit. Tu ne vis pas dans le luxe et souvent tu squattes chez d'autres justement pour ça, mais bon. Il y a un toit et un lit. Et tu as toujours ton couteau.

CODAGE PAR AMATIS

Invité
Revenir en haut Aller en bas
Allen Leland
༄ peuple des murs
Allen Leland
Messages : 50
Date d'inscription : 15/12/2018
ft. : Ookurikara (Touken Ranbu)
Pts : 240
Ven 4 Jan - 1:08

drink up me 'earties

ft. opale.
« Ce sera surement pas les miens, en tout cas. » Déjà parce qu’il n’aurait jamais toucher cette morue – bon, peut-être pour obtenir son baiser mais rien de plus … profond. Au fond, il se fiche bien de ce que cette femme fait de son corps. Il sait que bien des hommes n’hésitent pas à collectionner les conquêtes et catins derrière le dos de leurs femmes alors pourquoi une femme n’aurait-elle pas le droit d’en faire autant. Ce qu’il trouve risible, c’est plutôt de voir ce bonhomme jouer au dur mais être mené à la baguette par son épouse, pas si charmante.

Il s’étire. Assis, dos courbé, voilà qu’il se met à grimacer maintenant. Elle n’a pas particulièrement tort mais … il n’a rien en poche. Il n’a pas le courage de chercher un endroit plus calme, et puis, il n’a pas la force de voyager pour rejoindre un de ces trous à rats habituels. C’est pas si grave, il a l’habitude de faire avec les moyens du bord, et ce sera ni la première fois, ni la dernière qu’il finit par dormir dehors, sur un toit, ou sur un banc. Il s’était même assoupi au beau milieu de la rue, une nuit. Il avait bien failli finir piétiné par un cheval.

« J’aime bien ton prénom. » Opale … C’est joli. Ça lui va bien, en vérité. Il se fait même la réflexion qu’elle a décidément une tête à s’appeler Opale. Il finit par lever les yeux vers le ciel. La nuit est belle. Le ciel est dégagé. Les étoiles sont visibles, tout autant que la lune. « Je t’ai dérangée ? Désolé. » Après tout, qui était-il pour casser le délire des gens, comme ça ? « C’est vrai que c’est calme ici ... » Il soupire. Il repose les yeux sur elle. Voilà qu’elle lui propose de venir avec elle. Où ? Il ne sait pas trop. Chez elle ? Dans sa plaque ? Quelque chose comme ça, sans doute. Ce serait toujours mieux que le toit. Peut-être. Il n’avait rien à perdre, n’est-ce pas ? « T’es sûre de toi ? » Pas envie de s’imposer. Il ne connaissait même pas ses raisons … elle ne le connaissait même pas. Imprudente. « Je suppose que oui … ce sera mieux que les tuiles. Où est-ce que tu crèches ? » Il se lève, titube, il prend quelques secondes pour trouver un équilibre, se stabiliser. Était-il seulement en état de la suivre ? La suite au prochain épisode.

Allen Leland
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Mar 8 Jan - 20:31



in the night
In the night I sit down as if I'm dead
In the night I realize this infection



☾☾Un rire. Bref et fragile. Sa remarque te fait sourire, mais tu ne dis rien de plus. Cette femme ne devait vraiment pas valoir le coup visiblement. Tout cela pour ça. C'était triste à bien y penser, mais tu ne disais rien. Tu étais plutôt surprise de l'entendre te dire qu'il aimait bien ton prénom.
C'était sûrement la première fois.
« Oh... merci. »
Opale. Au final, tu ne savais pas pourquoi ils t'avaient nommés ainsi. Ni ce qu'il pouvait bien signifier. Tu le portais simplement comme les restes d'un passé en bas. Soupirant légèrement, tu poses ton regard à nouveau sur le ciel étoilé. Il est clair.
Il est beau.
« Non, j'étais seulement surprise de voir quelqu'un débouler sur le toit comme ça... ça n'arrive pas si souvent que ça mine de rien. »
Un nouveau sourire. Un poil moqueur peut-être. Il était arrivé ici d'une façon plutôt... incroyable quand tu y repenses maintenant.

Lorsqu'il se relève pour visiblement te suivre, tu en fais de même. L'observant une seconde, tu te demandes si tu ne dois pas l'aider. Le supporter. Pesant le pour et le contre, tu viens finalement prendre son bras pour le passer sur ton épaule.
« Je suis certaine, sinon je ne te l'aurais pas proposé, pas vrai ? »
Inconsciente.
Toujours facilement influençable par les autres, tu te laisses porter. Bien trop souvent. Et bien que tu ne sois pas naïve, peut-être que cela te portera préjudice un jour. Mais actuellement, est-il seulement en état de te faire quoique ce soit ? Tu en doutes.
C'est pour cela.
« Je crèche pas loin d'ici. C'est une petite maison, mais il  y a un lit alors t'en fais pas. »

Commençant à partir, tu cherches le chemin le plus sûr. Pour redescendre d'ici. Pour ne pas qu'il se casse la gueule encore une fois aussi. Et pour que tu ne tombes pas avec lui également. Ce serait fâcheux de te péter le nez avec lui.
Tout en douceur.
Tu le relâches une seconde pour sauter sur le haut des escaliers plus bas. Ce n'est pas trop haut.
« Te casse pas la gueule... »
Que tu lui dis autant pour te moquer encore une fois, que sérieusement. S'il te tombe dessus, tu vas mourir d'un traumatisme crânien avec de la chance. Lorsque c'est fait, tu dévales les marches avant de l'attendre, reprenant son bras.
« Je vais t'aider... Mais ne me fait pas de croche patte. »
Et tu t'en vas. Déambulant dans la ruelle pour rejoindre ta baraque miteuse.

CODAGE PAR AMATIS

Invité
Revenir en haut Aller en bas
Allen Leland
༄ peuple des murs
Allen Leland
Messages : 50
Date d'inscription : 15/12/2018
ft. : Ookurikara (Touken Ranbu)
Pts : 240
Dim 13 Jan - 10:33

drink up me 'earties

ft. opale.
Elle a dû remarquer, que tu n’es pas forcément très en forme. Outre tes blessures, t’es quand même bien imbibé d’alcool. Tu ne saurais même pas évaluer quelle quantité tu as pu avaler des différents liquides qui te sont passés sous le nez ce soir, c’est dire. C’était déjà un miracle que tu sois parvenu à monter sur ce toit, à arriver jusqu’ici entier, alors en descendre ? Sans accident ? Tout à coup, ça te paraissait pour le moins risqué. Cependant, tu ne dis pas un mot. Tu ne vas quand même pas demander à cette fille de te porter, ou même de te soutenir. C’est pas spécialement de la fierté, ou peut-être un peu, t’en sais rien. Tu fais le beau, c’est tout. Mais ça ne l’empêche pas elle d’être perspicace. Du coup, elle s’approche de toi, elle prend ton bras pour venir le caler derrière ses épaules. Elle est sûre de son coup, visiblement, tu dois inspirer la confiance ? Ouais, enfin, dans ton état, elle doit se dire que tu pourrais pas lui faire grand-chose. Tu serais pas efficace, quoi que t’es dans l’idée de lui faire … C’est un fait. « Owh… je vois. Ça m’a tout l’air d’un vrai palace. » Au moins, y’avait un lit. C’était toujours mieux que tout ce que tu avais, en général.

Elle s’avance avec précaution, elle descend du toit, avec prudence. Elle te relâche, elle saute. T’as l’air de réfléchir avec intensité tout à coup, tu te concentres avant de sauter à ton tour, l’atterrissage n’est pas brillant, pas gracieux non plus, mais au moins tu restes sur tes jambes sans basculer outre mesure. Et puis tu la suis, toujours avec prudence – et lenteur, surement – tu descends l’escalier, et elle reprend ton bras. Et tu t’appuies un peu sur elle, parce qu’il faut se voiler la face mon pauvre Allen, t’es jeté, complètement déchiré et totalement à l’ouest, surtout. « Pourquoi t’es aussi sympa, Opale ? » Ah. Voilà. T’étais dans cette phase, là. Celle où tu te mets à te poser des questions et à réfléchir au sens de ton existence. « T’aurais pu me laisser dehors … » En plus, clairement, t’as l’habitude hein, ça aurait pas été un drame.
Allen Leland
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous
Lun 14 Jan - 16:55



in the night
In the night I sit down as if I'm dead
In the night I realize this infection



☾☾Dans un saut visiblement périlleux, il arrive à sauter du toit. Sans se briser une cheville. Sans se péter une jambe. C'est un fait qui rassure. Qui amorce un soupire de soulagement. Il traverse tes lèvres en silence. Il n'est pas en état de marcher convenablement alors dans un élan étrange, tu l'aides. Probablement parce que, plus que son état, cette vie misérable n'est pas en danger.
Ta vie.
La crainte ne vibre guère lorsque tu le vois. C'est un sentiment lié à l'instinct. Il peut être faux ou défectueux. Il pourrait t'emmener au bord d'un gouffre, mais tu le suis. Parce que c'est tout ce qu'il y a. c'est tout ce qu'il reste. Sans un bruit, tu viens récupérer son bras en songeant à cela. Et doucement, tu t'aventures dans ces ruelles sombres.
« Te laisser dehors ? »
C'est vrai, tu aurais pu, Opale. Tu n'en fais rien. À l'instar de l'abandonner, tu le ramènes avec toi. Sans hésiter. Sans sourciller. Il y a bien eu une pensée pour cela. Te demandant si c'était bien la chose à faire, mais c'est tout ce qu'il reste.
Il fait froid.
C'est la seule raison valable qui te vient. La seule et l'unique.

« Tu ne trouves pas qu'il fait un peu froid ? Vu comment tu es fringués et vu ton état, ce n'est pas une bonne idée de pioncer dehors. Peu importe à quel point tu as l'habitude de cela. C'est tout. »
Au fond, tu ne sais guère si cela t'ennuie de t'occuper de lui. Ou bien si tu apprécies. Cette question te parcours à cet instant. Tu te demandes soudainement. Ce n'est plus le moment alors que tu t'engouffres dans la ruelle près de chez toi.
Doucement.
Un pas après l'autre. Tout en douceur. Tu poses tes yeux clairs droit devant toi. Comme si tu cherchais la fin de ce chemin. Déterminée et assurée, mais en réalité tu ne fais que te demander encore. Pourquoi.
« Je pense que parfois, il faut savoir aider les autres. Si l'on détourne ses yeux de tout les autres pour ne vivre que pour nous-même, nous ne pourrons jamais avancer. Un jour, ces murs deviendront plus étouffants qu'ils ne le sont. Tu ne crois pas ? »
C'est cela. Peut-être parce que tu aurais voulu que quelqu'un t'aide à l'époque. Que quelqu'un t'aide à sortir de là, mais personne n'est jamais venu. Personne n'a jamais dit qu'il allait t'aider. Tu es sortie de ce trou seule, mais cela ta coûté de le faire.
Les cicatrices.
Tu essayes de changer. D'être différente. Ou ce n'est qu'une excuse pour trouver une rédemption. C'est bien trop compliqué de démêler le vrai du faux. La réalité des sentiments. Une prise de tête que tu préfères fuir.

« Nous y sommes. Il te reste quelques marches, tu vas y arriver ? »
Ce n'est rien. Rien d'impressionnant. Pour autant cela te permet de vivre pour l'instant. Cette petite baraque miteuse, elle tient assez chaud l'hiver quand tu y penses. Toujours avec prudence, tu commences à gravir les marches en le soutenant. Il est lourd, mais tu ne dis rien.
Jamais.
« Ne tombe pas, hein. »

CODAGE PAR AMATIS

Invité
Revenir en haut Aller en bas
Allen Leland
༄ peuple des murs
Allen Leland
Messages : 50
Date d'inscription : 15/12/2018
ft. : Ookurikara (Touken Ranbu)
Pts : 240
Mer 16 Jan - 10:29

drink up me 'earties

ft. opale.
Le froid … c’est ça, son excuse ? Comme si le froid était quelque chose de réellement effrayant pour toi. Tu as l’habitude. C’est un fait. Tu as plus de nuit à l’extérieur au compteur, que de nuits à l’intérieur. Ça coûte cher, un toit sur la tête. Et puis surtout, ce n’est pas utile, pour quelqu’un qui comme toi à la bougeotte. Si tu restais chez ces bandits, tu aurais un abri toutes les nuits, mais il y a bien longtemps que tu désertes le camp. Tu vas, tu viens, tu ne restes jamais. Tu attends la mort du vieux fou, tu ne sais pas si tu es impatient qu’il disparaisse, ou pas. Tu ne sais même pas si tu seras triste. Il passe son temps à passer ses nerfs sur toi. Combien de coups de bâton il t’a collé sur le coin du nez, hein ? Et pourtant, il a été celui qui t’as tendu la main au pire moment de ta vie. T’es reconnaissant, mais t’as su te rendre compte de ce qu’il t’avait pris, en échange de tout ça. Tu lui es bien utile. Tu paieras ta dette jusqu’au bout et après ça, tu verras. Ta vie ne sera pas bien différente sans eux, de toutes façons.

Un soupire. Il s’échappe, tu le vois s’envoler sous ton nez, un nuage de vapeur blanche volant dans l’air glacé de la nuit. Tu te demandes si c’est une excuse qu’elle te donne, ou bien la vérité. Au fond, c’est pas important, alors tu te laisses porter. « Mh, t’as peut-être raison … » Pas convaincu, n’est-ce pas ? C’est ton âme de voleur qui parle, là. Ce qu’on t’a appris, mis dans la tête. Le truc qui consiste à dire que si tu veux quelque chose, il te suffit simplement de le prendre parce que personne ne sera là pour te l’offrir. C’est con, putain. C’est toujours les plus pauvres les plus généreux.

T’as mal au crâne. Ça s’est mis à taper à l’intérieur de ton crâne. C’est désagréable, ça te donne envie de t’allonger, de te rouler en boule et t’attendre que ça passe. T’as un mal de chien avec les escaliers, mais tu fais cet effort, parce que tu peux le faire. T’es lent. Mais tu progresses. Tu manques de retomber tout en bas plusieurs fois … mais ça n’arrive pas. Et arrivé en haut, tu t’arrêtes, tu souffles un grand coup. « T’es une fille intéressante. » Tu passes une main sur ton visage. T’as juste envie de dormir, en fait…
Allen Leland
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé
Contenu sponsorisé
Revenir en haut Aller en bas
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut Page 1 sur 1
Sauter vers: